Mise à jour : 27 mai 2014 / 30 mai 2012 / 25 avril 2011 / 13 avril 2009.

Rubrique 02 : Le tourisme en Argentine.

Vous voilà sur le portail d’entrée de la rubrique concernant le tourisme.

Vaste programme, cette rubrique doit représenter la moitié des articles édités sur ce site. D’où l’importance de bien les classer pour que vous puissiez les trouver facilement !

En général, on s’attache à l’Argentine à travers un premier séjour touristique. C’est toujours le départ d’une véritable histoire d’amour avec le pays, puis on y revient et enfin pour certains, on y reste. En tout cas, on dépasse le premier aspect touristique pour ensuite s’intéresser à la culture argentine, à sa vie quotidienne, son histoire, à sa politique ou a sa vie économique. C’est pour cela que cette rubrique touristique est hautement importante, c’est votre premier contact avec le pays et on doit vous captiver pour vous amener à explorer le pays plus en profondeur ! Bref, vous aurez compris, le tourisme c’est important car c’est la porte d’entrée sur la découverte d’une autre culture !

Surtout n'oubliez pas que je suis disponible pour que vous puissiez m'envoyer toutes vos questions sur le pays ou même vos suggestions directement sur mon mail : petitherge@hotmail.com Je vous répondrai ! 

Un voyage thématique, initiatique et précis :

Comme je l’ai déjà dit dans un autre article, pensez venir en Argentine pour la parcourir entièrement en un seul séjour de quelques semaines, c’est utopique, ou alors totalement incongru. Le pays est vaste, chaque région est particulière, celle-ci constituée de plusieurs provinces aussi variées dans la faune, le climat, ses habitants ou sa gastronomie. Je préfère penser que lorsque l’on vient en Argentine, ce n’est pas pour « consommer » des vacances comme on pouvait le faire en Europe dans les années 60 ou 70, mais pour aller dans la découverte « d'autre chose », et pour cela il faut savoir se focaliser sur un domaine bien précis, une approche thématique (cheval, tango, excursion, vélo, gastronomie, vin, sport, …) ou alors découvrir une seule région (déjà tellement vaste) pour s’en imprégner. (l’Alti Plano du Nord Ouest, les estancias et le monde rural de la Pampa, La province tropicale de Misiones et ses indiens Guaranies, la Patagonie Andine, la cote Atlantique, …).

Il m’a donc semblé plus logique de vous faire découvrir l’Argentine et de classer les sujets par ordre géographique. L’Argentine c’est 24 provinces, aussi étendues que 24 pays d’Europe, rassemblées en 7 vastes régions. Si vous planifiez un séjour d’un mois, visitez déjà une seule région. N’écoutez ni les guides papiers que vous pouvez trouver en Europe, ni les agences de tourisme qui veulent vous faire consommer des milliers de Km sur place en vous envoyant à des points extrêmes sur la carte, dans le seul souci de vous faire dépenser le plus d’argent en un minimum de temps pour augmenter leurs commissions. Ce n’est pas parce que vous vous déplacerez de 10.000 km sur place que vous aurez pour autant « profité » ou « rentabilisé » votre séjour… bien au contraire, votre voyage sera devenu totalement médiocre et superficiel, une sorte de bande annonce d’un film, sans jamais avoir pu entrer réellement dans le sujet.

nullnullQuels sont ces régions ?

Buenos Aires et ses alentours :

La première, dans laquelle vous arriverez en avion, il s’agit de Buenos Aires. Une ville certes, mais aussi une banlieue et aussi des alentours dans un rayon de 150 km. La plus petite région du pays en surface mais qui regroupe tout de même un tiers de la population. Si on se penche sur d’autres critères, Buenos Aires et sa région c’est presque la totalité du monde économique, culturel, scientifique, intellectuel du pays. Donc pour ceux qui sont venus pour le tango, le design, l’art, l’architecture, la gastronomie, la musique et même le football, tout se concentre ici à Buenos Aires. Peut être voudrez vous aussi voir ce qui se passe autour, et une fois dépassé les 50 km d’agglomération qui entoure le cœur de la ville, vous vous retrouverez à la campagne, dans la Pampa Humeda, la Pampa Gringa, celle des chevaux, des vaches et des gauchos. La Région de Buenos Aires ce n’est donc pas seulement la ville. On peut très bien aimer la campagne et rester un mois autour de Buenos Aires pour découvrir l’urbain mais aussi le monde rural de San Antonio de Areco, Baradero, Pergamino, Lujan, Chascomus, Lobos, San Miguel del Monte, …. Et puis même passer « en face », je parle de l’Uruguay, à seulement 50 km de Buenos Aires et visiter Colonia, Carmelo, Nueva Palmira, Dolores, Mercedes ou Nueva Helvetia… Vous aurez compris, Buenos Aires et son centre urbain pour les rats des villes c’est bien, mais pour les rats des champs, vous pouvez aussi y trouver de l’intérêt en passant par chaque village et chaque « rio », que ce soit Tigre et son delta, le Rio Uruguay, le Rio Parana et tous les lacs et parcs à 100 km au sud de Buenos Aires.

Tous les sujets sur cette région sont regroupés sur la page : Buenos Aires.

nullnullLa Pampa et Córdoba :

Le nom mythique de la Pampa fait de suite penser aux vaches, aux gauchos, et à une étendue infinie plate verte et agricole. Vous avez parfaitement raison de penser à tout ça, c’est vrai ! Mais la Pampa est vaste et il existe de nombreuses pampas diverses, arides, sèches, vertes, humides, marécageuses, boisées ou même légèrement vallonnées, en bords de rivières, de lacs, de fleuves, ou océaniques. La Pampa est une région géographique étendue sur quatre provinces, c’est le berceau de la culture gauchesca, le foyer de l’installation des premiers colons européens à partir de 1860. Une sorte de Far West à la rioplatense qui accueillit des millions de français, italiens, allemands, suisses ou espagnols en un peu plus d’un siècle.

Comme dans chaque région, des villes, des campagnes et des coutumes différentes où se mêle l’apport de chaque culture européenne des colons et le mélange avec des habitudes prises aux indiens comme le mate par exemple. Des protestants, des catholiques, des mormons, des adventistes, des évangélistes, des juifs, des mennonites, chacun étant venu avec sa langue, sa culture, sa religion du fin fond de l’Europe, tous différents, mais tous avec la même soif d’être venus tenter une nouvelle vie, presque tous agriculteurs ou artisans, il se sont tous installés, mélangés et on donné aujourd’hui ce qu’on appelle ici le « gringo argentin de l’intérieur ». Des villes à voir ? Certainement ! Rosario, Mar del Plata, Bahia Blanca, Santa Rosa, Santa Fe,… et puis une multitude de petites villes et villages, des sierras aussi, collines et massifs comme la Sierra de la Ventana, Sierra de los Padres, Sierra de Balcarce, … De la pêche en cote atlantique, de l’élevage en Pampa du sud et de l’ouest, de l’agriculture dans le centre et le nord ouest, et de la vache laitière au nord dans la province de Santa Fe. Il y en a pour tous les goûts !

Le cas de la province de Córdoba : Cette province ne fait pas partie de la Pampa, bien que géographiquement la moitié Est y est. Alors au fil de ce qu’on peut voir deci delà sur internet et dans les guides papiers (argentins et étrangers) cette province est quelquefois intégrée au Cuyo, au centre Nord, au centre Pampa. Bref on ne sait pas trop où la mettre ! La ville de Córdoba est certes encore en plaine, donc dans la pampa (extrême limite de celle ci), mais comme la moitié de la province est occupé par de la montagne, la Sierra de Cordoba, on lui donne un statut spécial, certaine fois cette province est une région à elle seule. Elle est en effet très vaste, pampa à l’Est, désert et salinas au nord, montagnes jusqu’à plus de 2.000 m en son centre et vallées sèches et caillouteuses à l’Ouest que l’on nomme Traslasierra (derrière la montagne). Il m’est arrivé de passer 2 à 3 semaines dans la province en voiture sans en sortir. D’une richesse exceptionnel, au niveau de la nature, des paysages, des gens, de l’histoire, de l’architecture. Inépuisable !  Pour la facilité de recherche pour le moment la Province de Cordoba et l’ensemble de ses sujets intègrent les autres provinces avec celles de Buenos Aires, Santa Fe et de La Pampa.

Tous les sujets de cette région sont regroupés sur la page : La Pampa. (Article au montage)

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Le Cuyo :

On touche un monde aride, sec, le tout accroché à la Pré Cordillera de los Andes et aux Andes. Des paysages fabuleux à la mesure justement de la démesure, une sorte de monde de l’illimité dans les montagnes, gorges, cañon. Tout est grand, tout est haut, tout est beau ! 

Du sommet des Amériques avec l’Aconcagua, au Cañon du Parque de las Quijadas, en passant par la vallée de la Lune, des paysages a coupé le souffle. Et puis il y a les habitants, Argentins certes, mais plus on se rapproche de la frontière plus l’accent change et se mêle au Chilien. Mendoza le monde du mélange. Oasis verte et viticole au milieu d’un désert de montagnes et de plaines arides. San Rafael  autre oasis entourée de dunes de sables digne d’un Sahara austral. Royaume du Cabrito à se délecter, de l’olive, du tinto et du blanco à savourer. La chaleur suffocante de l’été, le froid vif de l’hiver, les neiges interminables de la haute montagne, le contraste est présents à tous les virages. Trois provinces, Cinq villes de taille moyenne, Villa Mercedes, San Luis, San Juan, San Rafael et Mendoza la plus grande. Lacs, rivières, ski, pèche, volcans, tremblements de terre. La nature bouge. On en a plein les yeux, le jaune du sable, le rouge de la terre, le bleu du ciel. Des cratères, des vigognes, et une porte vers le Chili.

Tous les sujets de cette région sont regroupés sur la page : Le Cuyo. (Article au montage)

nullnullLe nord ouest argentin :

La limite nord ouest, les Andes de l’Altiplano, les jungles des contreforts et les plaines agricoles. Le tourisme se cantonne encore que sur l’altiplano, les bouquins regorgent d’éloges sur Humahuaca, Cafayate ou Cachi, mais délaissent les autres secteurs de la région. Tant mieux, en dehors des sentiers battus un monde vaste et inexploré que sont les jungles du Parque El Rey, des vallées agricoles ou l’on cultive tabac, pamplemousses et oranges. Je parle de l’Est des provinces de Salta et Jujuy. Et puis Tucuman et sa canne à sucre : Le jardin de la République comme on la nomme. De la mandarine et un jésus accroché sur sa croix dans la Cumbre de San Javier, des forêts tropicales à perte de montagnes ! On pourrait en parler des heures du Nord Ouest Argentin. Les indiens, les Quilmes, les ruines de Tilcara, les attrape-touristes aux tapis et sombreros et ponchos de Purmamarca fabriqués à Buenos Aires. Et puis le vin, ah le petit blanc de Cafayate ! Et la gastronomie basique pour ne pas dire primaire mais tellement bonne à base de maïs, comme les tamales et les humitas ! Le Salteño chaleureux, les bars de peñas à touristes de la calle Güemes, attrape nigauds mais tellement agréables, une délectation à s’y faire piéger. Bidon mais sympa. Les routes en lacets, les orages violents qui déversent des litres d’eau à défoncer le ripio. En altitude, on se reçoit de l’ultra violet à devenir rouge en un quart d’heure et en redescendant sous les nuages on se retrouve dans du tropical moite diurne qui se transforme en froid nocturne. Du contraste, toujours du contraste…

Catamarca, la sauvage, du rude, du brut de décoffrage chez ses habitants. Du basique de basique, ou ça passe ou ca casse. Quand c’est sec c’est très sec, quand c’est chaud, c’est très chaud, et quand c’est loin, c’est même très loin, des kilomètres interminables forcement sur une route chaotique, mais on aime ça ! On est venu pour en ch… on n’est pas déçu ! Ca fera de bons souvenirs, c’est du Tintin au Crabe d’or dans le Sahara, et comme le Capitaine Haddock, on a les lèvres très sèches. Des étapes épatantes Salta, Tucuman, Tilcara, Humahuaca, Iruya, Talampaya, Chilecito, La Rioja, j’en passe et des meilleurs. Un mois ce n’est pas suffisant, c’est un an qu’il faudrait pour escalader, manger, dormir, rire et s’en mettre plein les yeux !

Tous les sujets de cette région sont regroupés sur la page : Le Nord Ouest Argentin. (Article au montage).

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Le Chaco :

On n’en parle jamais du Chaco, je ne sais pas pourquoi, pourtant c’est grand, vaste et contrasté aussi, ça passe du rio et aux marécages au désert, en passant par le « chaco » (c’est devenu un nom commun, comme steppe, taïga et autres). Une sorte de monde végétal primaire aux arbustes épineux jamais plus haut de 10 mètres, à s’y perdre, à s’y piquer et à y mourir de soif ! C’est étrange, on n’a jamais connu ça. Monde perdu, très peu habité à l’est, des routes goudronnées rares et au ripio rectilignes sur des centaines de kilomètres. Je n’exagère pas, un exemple la RP 61 entre Fuerte Esperanza et Taco Pozo, 126 km. ou entre le même Taco Pozo et Makale, 450 Km. de route nationale goudronnée d’une rectitude suicidaire qui marque des exceptions aux entrées et sorties des quelques patelins traversés. De l’intérêt dans tout ça ? Oui, on y voit comment des argentins peuvent y vivre. Soja, vaches, forêts d’épineux (Le « monte » comme on dit quand on est du coin), chèvres et mennonites. Mennonites, vous savez les amish, les familles à la mode vestimentaire des Ingalls. Des villages colonisés depuis le début des années 90 (1990) par des familles parlant allemand et venant du Mexique et se multipliant en faisant exploser les chiffres du dernier recensement de 2010. A force d’avoir 10 enfants par femmes, les villages de Chaqueños catholiques de 2.000 habitants se sont retrouvés en vingt à posséder une population de 20.000 habitants où ils sont devenus minoritaires. Un cours d’anthropologie en direct, une manière aussi de retourner au XIXème siècle sans machine à remonter le temps. Le Chaco du coté de l’Est c’est aussi le moustique, la dingue et le crocodile (pardon, je veux dire le caïman), du nénuphar, du roseau, et du poisson, ca grouille. On passe du tout sec au tout humide. Qu’on aime ça ou non, c’est comme ça ici. Une terre de pionnier, une terre de vrais hommes, on sort le couteau et la carabine pour résoudre les différents. Le Santiagueño (de la province de Santiago del Estero) est un homme entier, le Sergio Leone n’est pas loin, on attend toujours le retour de Blondin et de Tuco. Quelques villes exotiques et tropicales comme Clorinda (passage obligé pour toute transaction illégale), Resistencia, Formosa, et une ville plus sèche comme Santiago del Estero. Au niveau de la nature dans ses bayoux argentins, des parcs à moustiques à valoir le détour du coté du Rio Pilcomayo. Si on aime la pêche, les oiseaux, et les crocos, l’Est du Chaco est pour vous. Si c’est pour jouer au cow boy, le centre et l’ouest du Chaco sera votre empire.

Tous les sujets de cette région sont regroupés sur la page : Le Chaco. (Article au montage)

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Le nord Est Argentin :

On le nomme aussi ici le « Litoral » avec un seul « t », ou encore la « Mesopotamia », je préfère, je m’imagine déjà à Babylone ! Soyons sérieux, ils ont parfaitement raison de nommer cette région Mésopotamie, puis on est au meso (milieu) de potamos (des fleuves). Je ne parle pas du Tigre et de l’Euphrate mais du Parana et de l’Uruguay (Oui, oui, l’Uruguay est aussi le nom d’un fleuve !). Trois provinces s’étendent du sud au nord, Entre Rios, Corrientes et Misiones. C’est fabuleux, c’est mon coin préfère d’Argentine, car pas loin du tout de Buenos Aires, ça me permet d’y aller quelques jours sans jouer les avaleurs de Kilomètres. Deux mondes différents, les berges du Rio Paraná à l’Ouest, et les monde du Rio Uruguay à l’Est. Les terres sont bonnes pour l’agriculture, donc à la fin du XIXème siècle, des centaines de milliers d’européens s’y sont implantés, des francophones, français et valaisans ayant colonisé toute la zone de Colon et de San Jose. De l’allemand et de l’italien aussi sur Entre Rios. Plus on monte vers le nord, plus les villages ont des noms guarani, Il faut dire que l’on entre dans l’empire jésuite et guarani, le mate, le thé, le bois et le tabac sont les principales économies de Corrientes et de Misiones. Misiones est onduleux, ca atteint même les 600 m d’altitude en son centre. Mélange ethnique considérable, de l’ukrainien, du russe, du scandinave, de l’allemand, le tout mélangé au guarani c’est original. Le guarani est une langue « précolombienne » (comme on disait avant, aujourd’hui amérindienne), ici on dit indigène (et ça n’a aucun sens péjoratif). Et cette langue se développe, au Paraguay tout le monde la parle, blancs comme « indigènes », à Misiones, c’est courant de l’entendre. Elle est enseignée, et le bilinguisme (déjà pratiqué au Paraguay) et en bonne voie aussi à Misiones. Le Litoral c’est aussi les parcs, les animaux en tout genre, d’une richesse extrême, car s’étalant du sud au nord, elle regroupe des climats et des flores différents, Parc del Palmar, de Estero de Ibera, de Iguazu, de Mocona. Il y a plus d’une centaine de parcs nationaux, provinciaux, municipaux, réserves privées et autres….

La pêche est hautement prisée, surtout par les brésiliens qui viennent en vacances sur les bords du Paraná dans la province de Misiones. C’est vrai que le Brésil est tout proche, alors autre particularité, on parle un mélange d’espagnol et de portugais, ca donne le portugnol. Les meilleures prises, le pacu, le surubi, le boga à toutes les sauces, ils savent les préparer et c’est très bon ! Autre met à Corrientes et Entre Rios, le caïman (le Yacare). On ne s’ennuie pas dans le Nordeste argentino. Autre intérêt, les vielles pierres, les ruines des missions jésuites que l’on trouve aussi de chaque coté des frontières, au Paraguay et au Rio Grande do Soul, un prétexte pour passer la douane. Des villes à découvrir, Gualeguaychu, Colon, Concordia, Victoria, Paraná, Corrientes, Itati, Goya, Obéra, Posadas, Apostoles, Aristobulo del Valle, Montecarlo,…

Tous les sujets de cette région sont regroupés sur la page : Le Nord Est Argentin. (Article au montage)

nullnullLa Patagonie :

On termine par le gros morceau, car la Patagonie n’est pas une région mais un véritable continent à lui tout seul ! Tellement étendue, qu’entre le sud et le nord ou l’ouest et l’est, tout varie, tout change, on est à chaque fois « ailleurs ».

D’ailleurs il est peut être même plus « sage » de se concentrer dans une seule sous-région, si on peut dire. De plus n’oubliez surtout pas que du coté des Andes le Chili est là ! En effet puisque vous êtes sur place, n’ayez pas peur de passer la frontière (vous savez la petite ligne rouge sur les cartes). Pas de visa, vous passez et vous continuez la visite, car la Patagonie est une entité géographique, elle n’a que faire des divisions politiques !

Alors si vous êtes dans la région des lacs et de Bariloche, vous allez visiter la route inter-lacs au Chili, Puerto Montt, l’Ile de Chiloe, Osorno, Valdivia et l’Araucanie. Vous avez compris que cette zone là (étendue comme la France) vous demandera déjà un mois de visite !

De même si vous trainez vos Nike du coté de El Calafate, il serait totalement absurde de ne pas en profiter pour aller au Parc del Paine, et de poursuivre par exemple sur Puerto Natales. De même tout au sud, vous êtes sur une ile qui se nomme Tierra del Fuego, ne restez donc pas uniquement sur Ushuaia allez visiter l’ile ! C’est un peu comme si vous alliez en Corse et que vous restiez uniquement sur Bastia sans en sortir, dommage ! La Terre de feu c’est Ushuaia, mais aussi le Lago Fagnano, Rio Grande mais aussi la Bahia Inutil, Porvenir et même un ferry pour relier le continent à Punta Arenas.

Coté Atlantique, on pense aux baleines de Valdes, aux pingouins de Punta Tombo, mais il y a  aussi de vastes réserves d’oiseaux disséminées le long de milliers de kilomètres sur la côte.

A l’extrème nord de la Patagonie, la province de Neuquen, le centre de la paléontologie argentine (avec San Juan), El Chocon à voir, les lacs de los Bareales et de Mari Menuco. Les déserts de Zapala, le Lago Alumine, et puisque vous êtes sur place de l’autre coté de la frontière chilienne, allez voir les volcans… Sollipuli, Volcan Lliama (en activité, mais on y fait aussi du ski) avec son parc national de Conguillio, Volcan Sierra Nevada, la ville de Temuco… bref c’est infini, des centaines de lacs, de forets, de montagnes, de volcans, de parc nationaux. Ce n’est ni un mois, ni un an, c’est une vie pour connaître la Patagonie !

 

Tous les sujets de cette région sont regroupés sur la page : La Patagonie (Article au montage)

Conseils du Petit Hergé :

Au final, si je peux me permettre une dernière conclusion dans ce premier article sur le tourisme en Argentine, c’est de savoir ce que vous voulez faire de vos vacances. Connaissez vous, sachez ce que vous voulez voir et faire en un mois avant de vous lancer corps et âmes dans le défi de vous attaquez à un pays surdimensionné. J’ai découpé le pays (arbitrairement) en sept très grandes régions, c’est en fait sept voyages bien distincts. Si vous n’avez qu’un mois de vacances devant vous, choisissez une seule région. Personne ne détient la vérité, et moi encore moins. Nous sommes tous différents et nos goûts et attentes le sont aussi. Evitez de « consommer » de l’Argentine, je sais en ce moment il est de bon ton de dire que tout est un «  produit », je trouve ça affreux ! Les agents immobiliers vous proposent un appartement en vous ventant qu’il s’agit d’un bon « produit », et les agences de tourisme sur internet vous mettent vendent du « Soleil » de la « Plage » et du « Beau Paysage » à la louche ! On « achète » du Djerba, la Thaïlande se « vend très bien », on « sent une baisse » sur la Grèce, et l’Egypte devient un « produit difficile à placer ».

Oubliez la « rentabilité » de savoir si il faut venir 3, 4 ou 8 semaines, pour amortir son billet d’avion, arretez de croire aussi qu’il faut se lever à 05h du matin pour en faire un max en parcourant des milliers de kilomètres, en pensant « plus je fais de Km. plus c’est rentable ! ». Vous êtes humain, l’important c’est vous, l’important c’est votre rythme, l’important c’est votre envie, pas celle des autres, ni celle de votre portefeuille ! En un mot, vivez pour vous !

 

Vous pouvez me joindre à tout moment par mail et m’envoyez toutes vos questions, commentaires, suggestions, j’y répondrai toujours ! : petitherge@hotmail.com

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