Mise à jour : 06 juin 2011.

Gualeguaychú, à visiter dans le centre :

 

Nombre de petites villes de « l’intérieur » argentin sont intéressantes à connaître pour justement se rapprocher du mode vie de ses habitants. Chaque partie d’une même province peut receler des modes de vie totalement différents. Il est certain qu’une ville comme Gualeguaychu ne réserve pas de spots somptueux comme les glaciers d’El Calafate ou les chutes d’Iguazu mais si vous êtes de ceux qui voyagent en dehors des sentiers battus, vous devez alors faire un petit tour du coté de ses villes du « Littoral » du Rio Uruguay. La plus proche de Buenos Aires étant celle de Gualeguaychú. Ci-dessous toutes les curiosités dans le centre de la ville, tout à faire à pied ou à la rigueur en louant un vélo !

 

Photo : Sur la Plaza San Martin, le commissariat principal de Gualeguaychu.

La Cathédrale San José :

  

Installée face à la Plaza San Martin, au même endroit se dressait une chapelle de "adobe" avec un toit de chaume. Elle fut démolie pour poser le 30 mai 1863 sous le parrainage du Général Urquiza, alors gouverneur de la province, et de son épouse Dolores Costa la première pierre de ce qui deviendra la cathédrale San José. 

Elle fut dessiné par l’architecte Bernardo Poncioni, et inaugurée en 1890 par le prêtre Luis Nicolás Palma (connu aussi comme poète). Il y a sa statue à l’entrée de l’Eglise. Il n'y avait alors aucun clocher ni maison paroissiale.

 

En 1910, on confie à Luis Delfino la construction de deux clochers de 50 m de haut. En 1936, la Plaza Independencia change de nom pour prendre celui de San Martin.

En 1957, elle devient Cathédrale par décision du Pape Pie XII. Sur son autel, sont vénérés La Vierge du Rosaire et de San José (patron de la Ville). A voir aussi son très bel orge datant de 1929 et construit par Enrico Vercelli.

En 1963, les clochers s'inclinent dangereusement. On prend alors la décision de démolir les deux flêches surplombant les deux clochers pour les remplacer par des domes.

   

 Photos :

En vignette en haut à droite. Construction de la Cathédrale en 1885. La Cathédrale terminée en 1890 sans clocher.

En bas de gauche à droite : Construction des deux clochers en 1910. Façade achevée avec les deux clochers de 50 m de haut, photo de 1936. La Cathédrale aujourd'hui. La statue du Père Luis Nicolas à l'entrée de la Cathédrale.

Le Museo de la Ciudad :

Nommé aussi le Solar de los Haedo. A l’angle des calles San Jose et Rivadavia (sur la place San Martin). C’est la construction la plus ancienne de la ville encore en parfait état. Elle date de 1800. Un pur style colonial espagnol, Lignes simples sur la façade, corniches très fines,  parois épaisses, fenêtres avec grilles en fer, volets en bois. En 1830, Josef Antonio de Haedo et son épouse Petronilla Borrego achètent la maison et y font quelques aménagements.

Le 20 septembre 1845, Garibaldi débarque en ville pour la mettre à sac et s’installe quelques jours dans cette maison. En 1985, la municipalité achète la maison, la restaure et y place ce qui est aujourd’hui le musée historique de la ville.

Photos : Musée de la Casa Haedo (ou Aedo), en vignette l'intérieur du musée, cliquez pour agrandir.

La Casa de Isidoro de María :

A l’angle des calles Rosario et Ituzaingó. Ancienne maison qui a appartenu  au journaliste Don Isidoro de María. C’est ici que le 1 mai 1849, s’est publié le premier numéro du journal El Progreso Entrerriano.

Teatro Gualeguaychú :

 

Au 705 de la Calle Urquiza. De style français c’est le Théâtre dont sont fiers les habitants. Toujours en activité depuis son inauguration le 14 juillet 1914 (avec l’opéra Aida de Verdi).

Sa Salle a une capacité de 644 places. En 1919, Carlos Gardel y est venu chanter. En 1997, le théâtre est déclaré monument historique. Acheté par la municipalité, il est rénové à partir de 2007 pour être rouvert le 09 avril 2011.

 

Photo : le Teatro Gualeguaychú avant sa restauration.

 

  

Photos : Le Teatro Gualeguaychu en 1914, avant sa restauration, et en mars 2011 apres sa restauration.

Le Musée Archéologique Manuel Almeida : (nommé aussi Casa de la Cultura).

Au 734 de la calle 25 de Mayo. Cette demeure est construite en 1920, et fut résidence de la famille Iruzusta de Deken. La famille céda ensuite la maison à la Province qui en 1988 la cède à son tour à la municipalité. Restaurée, en 1992 s’y ouvre le musée archéologique. On y trouve des pièces des civilisations charrúas, chanáes et guaraníes découvertes dans les parages.

 

La Casa de Fray Mocho :

 

Située sur la calle Fray Mocho entre les calles Rivadavia et Colombo. Demeure où est né Jose S Alvarez (1858-1903), écrivain et journaliste argentin. Fray Mocho fut un de ses pseudonymes les plus connus.

La Azotea de Lapalma :

A l’angle des calles San Luis et Jujuy. Résidence bourgeoise construite en 1830 par la famille Lapalma. Juan Melchor Lapalma fut le fils  du premier médecin de Gualeguaychu venu du Portugal en 1800.

La maison a connu plusieurs aménagements qui transformèrent sa physionomie dans un style Renaissance Italienne que l’on peut voir aujourd’hui. Le nom de « Azotea » vient justement de sa terrasse-mirador (Azotea = terrasse en espagnol). Lors du passage de Garibaldi en 1845, elle fut complètement mise à sac. C’est aussi aujourd’hui le siège du Musée Historique de la Ville. Mieux vaut y aller en bicyclette (20 cuadras de la Plaza San Martin).

Palacio Clavarino :

 A l’angle des calles Bartolome Mitre et 25 de Mayo. Très bel édifice de l'architecte italien Juan Antonio Buschiazzzo (1845-1917) commencé en 1908 et terminé en 1910 qui fut propriété de la señora Cornelia Villar de Seguí, puis passa à Don Luis Clavarino et Doña Malvina Seguí, à la mort de Luis Clavarino, sa veuve donna le Palacio au Collège National. Aujourd’hui il abrite le Rectorat du Collège.  (On ne le visite pas, mais vous pouvez toujours essayer).

Aujourd'hui il est reuni à l'arrière au Colegio Nacional Luis Clavarino.

Photo : Le Palacio Clavarino aujourd'hui et en vignette un dessin de l'architecte.

Le Musée de l’Institut Osvaldo Magnasco :

 

Au 78 de la calle Camila Nievas. Une collection d’un peu de tout ! Médailles, armes, vieux papiers, et autres… Le bâtiment sert aussi de bibliothèque et d’Archives de la Ville. Pour la petite histoire, sachez que ce fut la première bibliothèque créée en Argentine pour les femmes !

La Casa de Olegario Victor Andrade :

 

A l’angle des calles Andrade et Canónigo Borques. Ancienne demeure de l’homme politique, écrivain et journaliste Victor Andrade  qui y vécu entre 1862 et 1872. Il créa deux journaux qu’il editait dans sa propre maison : « El porvenir » et « El pueblo Entrerriano ».

Cette maison a conservé intacte son style coloniale avec toit à deux pans. En 1961, la maison fut achetée par la province et cédé ensuite à la municipalité. En 1982 elle est restaurée. C’est aujourd’hui un centre d’exposition du Centro Artesanal San José.

Le Paseo Costanera, Isla Libertad :

Le long du rio Gualeguaychu ombragé par une série de pergola le Paseo Costanera (aussi surnomé “El Bulevar”) abrite pendant la saison et uniquement le weekend des artisans en tout genre. Il s’étale sur 500 m entre la Plaza Italia et la calle Bolivar. C’est aussi une succession de parillas, pizzerias et autres lieux d’engraissement. Vous aurez compris, c'est le meilleur endroit pour y diner. Au niveau de la Plaza Colon, vous trouvez des agences touristiques sur le quai qui se charge de vous faire visiter par bateau les alentours. Vous en profiterez pour aller sur La Isla Libertad, juste en face du port. Lieu de bataille le 17 novembre 1780 entre les forces de Jordan et les troupes envoyées par Buenos Aires. On trouve une plaque commémorant l’affrontement. Aujourd’hui l’ile est devenue un parc résidentiel dans lequel quelques maisons sont construites. On ne peut y avoir accès que par bateau. L’Ile est petite (700 m par 200 m).

Photo : La Isla Libertad.

Les conseils du Petit Hergé :

 

Le principal intérêt de Gualeguaychú est d’être prés de la capitale argentine (240 Km) est donc de pouvoir y aller une fin de semaine. C’est le dépaysement garanti (y compris dans la gastronomie, mois de viande et plus de poisson). Quelques musées, de la campagne, un sentiment d’être dans une station balnéaire, bref de quoi faire oublier la ville quelques jours. Autre avantage, nous sommes au nord donc nous gagnons 3 à 5ºC de plus qu’à Buenos Aires.

Vous n’avez pas de voiture, par la Terminal de Retiro comptez 3 heures de bus pas plus. Même à pied, vous avez de quoi vous occuper plusieurs jours. On peut aussi louer des bicyclettes. En article annexe vous pouvez trouver tout ce qu’il y a à voir si vous êtes motorisé :

Photo : La plage de Solar del Este à coté du centre.

Les autres articles sur Gualeguaychú :

- Gualeguaychú : Historique.(Juin 2011). 

- Gualeguaychú : Immigration européenne.(Juin 2011).

- Gualeguaychú : L'Affaire Botnia. (en cours de montage)

- Gualeguaychú : La visite de la ville en voiture. (en cours de montage).

 

Photo : L'ancien port.

A lire dans le Petit Hergé :

 

- La ville de Colón. (Juin 2011)

- La province de Entre Rios. (Novembre 2008).

- Le Nord Est Argentin. (Avril 2007).

- La calle Guemes à Mar del Plata. (Mai 2011).

- La banlieue de Buenos Aires. (Avril 2011).

- Le village de Tilcara.(Prov. Jujuy).(Juin 2010).

- La Ville de Mercedes.(Soriano-Uruguay).(Août 2010).

- La Renault Mini 4 en Uruguay. (Août 2010).

 

Photo : La calle 25 de Mayo à Gualeguaychú.

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