Dernière mise à jour : 29 septembre 2021. #Buenos Aires.

 

 

Le quartier de Palermo

 

Nous abordons aujourd’hui un thème épineux, puisqu’il s’agit de raconter et de faire découvrir le quartier de Palermo.

Je dis bien "épineux" car j’ai sans cesse repoussé le moment d’aborder ce quartier tel il est vaste pour ne pas dire compliqué, illimité et extrêmement riche en ce qui concerne bien entendu l’aspect touristique mais aussi les aspects sociaux, historiques et économiques.

Si on s’en tient aux chiffres purs et durs on peut mentionner que Palermo est le plus étendu des quarante huit quartiers de la ville mais aussi le plus peuplé avec 226.000 habitants. Bref, Palermo est une ville à elle seule, presque aussi peuplée que Bordeaux. Il donc serait peut être plus réaliste de ne pas parler du quartier de Palermo, mais de la « ville » de Palermo.

Il existe au total 21 secteurs différents dans le quartier de Palermo.

Vous comprendrez bien, que tout ce que vous pouvez trouver sur le net ou dans les guides ayant attrait au tourisme et totalement réducteur, car parler de Palermo en n’abordant que Palermo Viejo (Soho) ou Palermo Hollywood c’est réduire le touriste à découvrir qu’une infime partie de ce vaste quartier, et pas forcement le plus intéressant, ni même le plus représentatif.

Photo ci-dessus : La calle Baez, ce qu'on appelle aujourd'hui le secteur de las "Cañitas".

 

Photo ci-dessous : Le terrain de la Rural qui sert tous les ans au salon agricole. Sur la plaza Italia.

 

 

Photo ci-dessous : Le musée Malba.

 

 

Palermo, banlieue de Buenos Aires ?

 

Palermo est donc une ville à part entière, faisant certes partie de Buenos Aires administrativement, mais assez éloigné du centre de la ville. 5,6 km à vol d’oiseau entre la Plaza de Mayo et la Plaza Italia.

C’est un peu comme si on plaçait la ville d’Arcueil (94) par rapport à Notre Dame de Paris. Bref vous avez compris à l’échelle de la ville de Paris, Palermo serait déjà en banlieue !

La première question qu’on me pose assez souvent est de savoir si c’est « bien » de loger à Palermo pour visiter Buenos Aires, je pourrai vous répondre par une boutade, pour visiter Buenos Aires installez vous à Buenos Aires pas en banlieue. Même si les communications sont faciles (comme à Paris), pour découvrir Paris, on ne va pas s’installer dans un hôtel a Arcueil, ce n’est pas très pratique.

Donc logez-vous quelques jours dans le centre de Buenos Aires pour Buenos Aires, puis changez d’hôtel et installez vous à Palermo pour visiter …Palermo !

Car Palermo vaut la peine d’être vu !

 

Photo ci-dessous : Le secteur de "Palermo Nuevo" au niveau de las Avenidas Santa Fe et Juan B.Justo.

 

Plan de Palermo ci dessous : Au nord les bois de Palermo et le Rio de la Plata; à l'est, le centre ville, Recoleta et Balvanera; au sud, Almagro et Villa Crespo, à l'ouest Chacarita et Colegiales; au nord ouest, Belgrano. Cliquez dessus pour agrandir. 

Les nombres indiquent les 21 secteurs différents de Palermo

 

Photo ci-dessous : L'Arroyo Maldonado est alors la limite nord-ouest de Palermo. On voit au loin le pont sur lequel passe la avenida Santa Fe. Aujourd'hui l'Arroyo est remplacé par la Avenida Juan B Justo.  

 

 

Un peu d’histoire :

 

Jusqu’en 1888, Palermo n’est pas dans Buenos Aires (en tout cas, une grande partie), mais dans la commune de Belgrano.

Tout ce qui trouve au nord de l’avenida Pueyrredon est considéré hors les murs, et comme il y a très peu d’habitants et surtout presque aucune construction entre cette avenue et le centre de la commune de Belgrano, on est plutôt en pleine campagne !

Le Terme de « Palermo » apparaît pour la première fois sur les plans de 1880 mais désigne uniquement les zones boisées (artificiellement) pour stabiliser les lagunes conquise sur le Rio de la Plata.

C’est dans le secteur de l’actuel Bois de Palermo. Par contre le tracé des nouvelles rues pour commencer a peuplé cette campagne entre la Plaza Italia et ce qu’on appelle aujourd’hui Palermo Viejo est nommé Villa Alvear. C’est le premier nom de ce quartier.

En 1882, sur un plan de la ville de Bianchi. Le nom de Palermo n’apparaît pas, pourtant, existe déjà le début des bois, que l’on nomme encore Parque 3 de Febrero, inauguré en 1874) mais que populairement on surnomme « Los bosques de Palermo ». (Les bois de Palermo).

Existe déjà le tracé de l’Avenida Libertador (nommée Avenida Buenos Aires puis prendra le nom de Avenida Alvear), la Avenida Las Heras est aussi tracée depuis très longtemps, puisque c’était un sentier qui suivait la berge du Rio de la Plata depuis le XVIIème siècle sous le nom de calle Chavango (la rue des Lamas) quant a l’autre grande artère de Palermo qui est aujourd’hui la Avenida Santa Fe, elle porte ce nom depuis 1822.

 

 

Palermo en 1892 est à la campagne !

 

Sur ce plan de 1892 (Cliquez pour agrandir) , « Palermo » (A) ne désigne que le secteur limité au bois de Palermo. (Aujourd'hui emplacement du Planetarium et du Rosedal)

La avenida Buenos Aires (1) (aujourd’hui Avenida Libertador) la sépare du parc zoologique et du terrain de la Rural.

Ce qu’on appelle aujourd’hui Palermo Viejo est encore nommé "Villa Alvear" (B).

Tout le secteur autour de la avenida Las Heras (2), autour du centre pénitencier n’est pas urbanisé. (on le comprend)

Le seul axe vraiment déjà urbanisé et la Avenida Santa Fe (3). A partir du pont qui enjambe à l’ouest l’arroyo Maldonado, on se trouve à la campagne. Au sud sur l’actuelle avenida Cordoba (4), que des terres agricoles. En rouge, la limite actuelle de Palermo.  

 

Mais alors d’où vient le nom de Palermo ?

 

Deux thèses, la première vient du nom du Palais (San Benito de Palermo) que fit construire en 1838 Juan Manuel de Rosas, dans l’actuel « Parque 3 de Febrero » (date de la bataille de Caseros). Ce palais fut détruit en 1899.

L’autre thèse est peut être plus simplement le nom du premier propriétaire des lieux Juan Domingo Palermo au début du XVIIème siècle, né a Palermo en Sicile.

Sur un plan de 1892 (Plan de Pablo Ludwig), le quartier se nomme toujours Villa Alvear, l’appellation « Palermo » est uniquement utilisée pour la partie des bois.

 

Photo ci-dessous : Plaza Italia en 1927, au fond les immeubles de 1 à 2 étages donnant sur la Avenida Santa Fe.

 

Villa Alvear, ancien nom de Palermo : 

 

La seule partie construite (et encore par de petites maisons basses, souvent agricoles) est le secteur compris par l’actuelle avenida Santa Fe et la calle Paraguay (donc sur 400 m) et allant du sud de l’actuelle calle Austria a l’«Arroyo Maldonado» rivière (aujourd’hui souterraine) qui passe sous l’actuelle Avenida Juan B Justo.

Mais en 1892, la rivière est encore à l’air libre et monte la limite naturelle au nord du quartier de « Villa Alvear ». Les seuls points de passage pour traverser cette rivière et continuer vers le nord vers le village de Belgrano est un pont l’enjambant avenida Santa Fe, et un autre sur l’Avenida Buenos Aires (actuelle Avenida Libertador).

C’est ainsi que l’on peut dire que l’arroyo Maldonado délimite le quartier de « Villa Alvar ». Au nord de l’Arroyo, la campagne jusqu’au bourg de « Belgrano ».

Il faut attendre les années 1910 pour qu’au delà de l’arroyo on commence à construire et que l’appellation « Villa Alvear » laisse la place à « Palermo » sur les plans.

Dans les années 30, les dernières fermes et établissements agricoles, laissent la place aux tracés des nouvelles rues.  Dans les années 1940 Palermo est entièrement urbanisé. 

 

Photo ci-dessous : L'entrée du parc Zoologique de Buenos Aires sur la Plaza Italia.

 

Photo ci-dessous : Le Rosedal de Palermo.

 

 

Caractéristiques du quartier de Palermo :

 

Comme le quartier est vaste, les porteños ont pris l’habitude de le diviser en sous quartiers qui ne sont absolument pas officiels. On les nomme « Barrios no oficiales » comme La Imprenta, las Cañitas, Botanico, Hollywood, Boulevard, Viejo, Verde, Freud, en y faisant précédé ou non le « Palermo » devant.

Au total une bonne vingtaine de sous quartier. Les limites entre sous quartiers sont mal délimitées et certains portent deux ou trois noms.

De quoi rester flou en voulant définir une zone exacte. On y reconnait l’art Porteño d’envelopper tout sujet concret dans une nébuleuse artistique.

C’est ainsi que les habitants d’un même édifice vous assureront vivre à Palermo Soho et d’autres à Palermo Viejo, et que d’autres se sentiront être à Palermo Sensible.

Il me brûle l’envie d’éditer une carte « définitive » avec les limites actuelles de chaque sous quartier, histoire de mettre un peu d’ordre a tout ça ! Vous retrouvez les limites dans l'article : Les 21 secteurs de Palermo

 

Photo ci-dessous : Le Planetarium de Buenos Aires dans les bois de Palermo.

 

Photo ci-dessous : Les maisons très chics de Palermo Chico.

 

 

A chaque secteur, une atmosphère propre :

 

Chaque secteur, un type d’habitat et un type d’atmosphère différent. Un rapide tour d’horizon, permet de dire que les zones les plus denses sont celles qui sont concentrées autour de l’avenida Santa Fe, très chics et commerciales.

Les plus bobo à Palermo Viejo autour de la Plaza Serrano (rebaptisée Cortazar) et de la Plaza Armenia.

Les plus « fringues », sur la avenida Cordoba. Les plus restos sur Palermo Hollywood sur les calles Fitz Roy, Humboldt et Bonpland, les plus discothèques sur la calle Cabrera 5500, les plus chics sur Palermo Chico, les plus bling bling sur Palermo Nuevo, les plus BCBG sur las Cañitas et la Imprenta.

A chaque fois un monde différent, une sorte de village bien à lui, où on ne se mêle pas et on ne côtoie pas ceux du village d’à coté.

Lorsque on est « étranger » et que l’on passe que quelques jours a Palermo, on n’a pas le temps d’en prendre la mesure, mais quand on habite et on appartient à « un » Palermo, on ne perd pas son temps à flâner dans un « autre » Palermo. C’est ainsi que j’ai du mal à imaginer le Porteño de la Imprenta aller dîner sur la Plaza Serrano.

Il serait intéressant de s’attarder sur la sociologie de Palermo !

Comme le quartier est vaste, je ne vous cache pas que les sites d’intérêts le sont aussi ! La visite de Palermo c’est au moins entre 3 jours et une semaine.

A lire donc : Les 21 secteurs de Palermo

 

Photo ci-dessous : Alto Palermo Shopping sur Avenida Santa Fe.

 

 

Pour les fanatiques, la chronologie de Palermo : 

 

Ci-dessous pour les fanatiques (d’histoire et de Buenos Aires) quelques dates rangées chronologiquement avec accès sur des sujets déjà traité dans le site. Cette liste s’allongera au fil de mes découvertes !

 

1836 : Acquisition des terres par Rosas et début de la construction de sa résidence qui prendra le nom de « Casona » ou de « Palacio» de Rosas.

1838 : Fin de la construction du Palacio de Rosas aussi nommé « San Benito de Palermo ». Il en fait sa demeure principale pendant 14 ans.

1852 : Bataille de Caseros, défaite de Rosas, ses biens, et donc sa Casona de Palermo, sont confisqués par le nouveau gouvernement. Son Palais commence a se délabrer.

1867 : 29 juin. Premier match de football joué en Argentine sur le terrain occupé aujourd’hui par le planétarium.

1869 : 11 octobre, la Casona Rosas devient le collège militaire.

1871 : 04 octobre. Le gouvernement accorde une concession pour construire une ligne de tramway entre Buenos Aires et le village de Belgrano passant par Palermo.

1874 : 27 juin  Décision de Sarmiento de créer un parc nommé Parque 3 de Febrero sur l’ancienne propriété de Rosas. La même année on décide aussi de créer le parc zoologique et le parc botanique.

1875 : 11 novembre. Inauguration du Parque 3 de Febrero (Initiative de Domingo Sarmiento) par le président Nicolas Avellaneda. Dans une partie de celui-ci est aussi inauguré le premier zoo (pas sur le terrain actuel, mais proche de l’actuel planétarium).

1876 : Les travaux du parc se terminent réellement un an après l’inauguration.

1876 : Inauguration de l’Hipodromo Argentino de Palermo.

1888 : Février. Le Parque 3 de Febrero passe de l’autorité de la Nation à l’autorité de la ville de Buenos Aires.

1888 – 30 octobre. Ordonnance municipale qui sépare la gestion du Parc 3 de Febrero, le jardin zoologique et le jardin botanique.

1889 : Début de la démolition de l’ancienne Casona de Rosas (alors collège militaire)

1890 – Début et ouverture du nouveau Parc zoologique (celui qu’on connait aujourd’hui).

1892 : Fin des travaux du Parc Zoologique. Cependant la construction de nouveaux  « temples » continueront d’agrémenter le zoo jusqu’en 1904.

1892 : 22 février. Présentation du projet de Charles Thays à la Municipalité de la création d’un jardin botanique sur un terrain de 7 hectares le long de l’avenida Santa Fe qui avait reçu depuis l’époque coloniale espagnole un dépôt de poudre surnommé « El polvorín de Cueli ». En cette année 1892, le terrain est occupé par le Departamento Nacional de Agricultura et le « Museo Histórico Nacional »

1892 : 02 septembre. Acceptation des autorités Municipales du projet de jardin botanique. Le terrain passe de la Nation à la Municipalité.

1897 : 22 avril. Le premier tramway électrique de la ville débute sa ligne à Plaza de los Portones (actuelle Plaza Italia) pour suivre la avenida Las Heras et terminer à Caning (Actuelle Scalabrini Ortiz). La ligne est extrêmement courte (moins d’un km), mais a surpris les premiers passagers par sa vitesse (30 km/h)

1897 : Achat d’un terrain de plus de 3 hectares se trouvant à l’angle de la calle Beruti et de la avenida Coronel Diaz pour la construction de la nouvelle brasserie Palermo.

1898 : Début de production de la Brasserie Palermo. Marques : Salvator, Victoria.

1898 : 7 septembre. Inauguration du Jardin Botanique (sous la direction de Charles Thays)

1898 : Début des travaux pour créer la Plaza Italia, alors appelé Plaza de los Portones (Place des portails) en raison des grilles et des portes qui ouvrent sur la avenida Sarmiento qui entre dans le Parque 3 de Febrero.

1899 – Destruction définitive des derniers murs du Palacio de Rosas avec de la dynamite, décidé par le président Roca.

1904 : 19 juin. Le monument à Garibaldi (toujours en place) est inauguré sur la Plaza Italia

1907 : La Brasserie Palermo sort une bière à sa marque, la Cerveza Palermo.

1910 : Expo Industrielle de 1910 pour la fête du centenaire de la Nation. De nombreux pavillons sont dressés pour le temps de l’expo dans le parc 3 de Febrero.

1910 : Installation de la statue « Monumento a los Españoles »

1910 : Décision de la ville de créer une roseraie le « Rosedal » à l’emplacement du pavillon de Mendoza pour l’Expo de 1910.

1914 : Inauguration de la Plaza de Alemania.

1914 : Début des travaux du Rosedal le 5 mai et terminé le 22 novembre. Inauguration du Rosedal (sous la direction de Charles Thays) le 24 novembre.

1917 – Destruction des portails qui se dressaient à chaque entrée du Parque 3 de febrero.

1929 : Le Patio Andaluz est offert à Buenos Aires par la ville de Séville pour le placer dans le Rosedal.

1938 : 29 décembre. Inauguration de plusieurs stations de métro de la ligne D. « Bulnes », « Canning » (aujourd’hui Scalabrini Ortiz), et « Plaza Italia » qui servira de terminus jusqu’au 23 février 1940.

1940 : 23 février. Inauguration de la Station « Palermo » de la ligne D qui va servir pendant de très nombreuses années (jusqu’en 1987) de terminus à la ligne.

1977 : La Brasserie Palermo achetée par Quilmes ferme ses installations à l’angle de Beruti et de Coronel Diaz.

1978 : Démolition de l’ancienne Brasserie Palermo.

1985 : 26 mars. Accident mortel à la station de métro Plaza Italia après le déraillement d’une rame qui heurte les parois du tunnel. 4 morts (dont le conducteur) et 35 blessés.

1987 : 29 décembre. Inauguration de la station « Carranza » de ligne D. Mais les rames ne peuvent y aller directement. Le terminus reste « Palermo » et ensuite les voyageurs prennent une correspondance dans un mini métro qui relie « Carranza ». Ce service de « navette » va se poursuivre jusqu’en 1993.

1990 : 17 octobre. Inauguration du centre commercial de « Alto Palermo Shopping » à l’emplacement de l’ancienne Brasserie Palermo.

1993 : 1er décembre. Les travaux pour enfin faire arriver les rames de métro à station « Carranza » sont terminés. On peut se rendre de la station « Catedral » à « Carranza » en un seul trajet.

1994 : Fermeture du Rosedal qui est en total abandon. Début des travaux de rénovation

1996 : 03 juin. Réouverture du Rosedal.

1997 : 31 mai, Ouverture de la dernière station de métro du quartier de Palermo. La Station « Olleros ». Jusqu’au 13 novembre de la même année elle sera le terminus de la ligne, jusqu’à l’ouverture de la station « Jose Hernandez » dans le quartier de Belgrano.

2008 : Rénovation du Patio Andaluz du Rosedal

2008 : 29 mai Ré inauguration du Alto Palermo Shopping après plusieurs mois de rénovation.

2015 : En mai, ouverture du premier centre commercial à ciel ouvert de Buenos Aires : "Distrito Arcos"

 

Photo ci-dessous : La serre du Jardin Botanique.

 

 

Les conseils du Petit Hergé : 

 

Toujours aussi difficile de faire le point d’un quartier aussi étendu que celui de Palermo en quelques lignes.

Mais ce que je peux conseiller est de loger quelques jours a Palermo (entre 3 et 4 nuits) pour pouvoir en profiter au mieux, avant de déménager dans le centre de Buenos Aires pour être au plus près du centre ville (Dans le centre ville restez y au moins une bonne semaine).

Comme Palermo est le quartier comptant le plus d’espace vert de la capitale, la saison a donc une réelle importance. Entre le 15 juin et le 15 sept, c’est la période la plus froide, la plus grise et aussi ou les jours sont les plus courts, donc peut être passer 1 ou 2 jours à Palermo sans y loger.

Par contre pendant les autres neuf mois de l’année c’est un véritable régal. Les mois les plus intéressants à Palermo sont ceux de novembre et décembre, pour les fleurs des jacarandas sur les avenues ! (Ça n’engage que moi, mais j’adore ces deux mois).

Une seule ligne de métro dans le quartier, donc insuffisants pour s’y déplacer et vous serait tributaire du taxi en permanence (à part le premier jour ou vous aurez 15 km dans les pattes).

Les bars, les restaurants ne manquent pas, les musées et les espaces verts non plus !

C’est un quartier récent (la zone la plus ancienne « Palermo Viejo » (Ex Villa Alvear) ne commence a se construire que vers 1890, donc nous sommes loin des vielles pierres et des monuments historiques les plus intéressants de la ville.

Difficile de se faire une idée en marchant au hasard dans ce quartier, aucune unité architecturale, ni même une trame sociale compréhensible ou une logique dans le tissu urbain. Un vrai puzzle chaotique qui en ravira plus d’un ! Donc un dernier conseil : Allez y vous y perdre et laissez vous conduire par le vent.

 

Photo ci-dessous : Le dernier shopping de Palermo, Distrito Arcos de Gourmet ouvert en mai 2015.

 

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