Quartier San Nicolas. Buenos Aires
17 oct. 2024Mise à jour : 17 octobre 2024 / 09 mai 2014. #San Nicolas.
Quartier de San Nicolas à Buenos Aires :
Le quartier de San Nicolas est avec celui de Montserrat le plus ancien de Buenos Aires.
Si Montserrat garde encore la trace de vieilles constructions coloniales ou même du XIXème siècle, celui de San Nicolas a énormément évolué à partir des années 1880 pour transformer son cœur en cité administrative et financière.
En effet entre 1880 et 1900 le San Nicolas colonial a disparu au profit des sièges de banques et d’assurances étrangères et argentines. On a donc l’habitude de définir le quartier de San Nicolas dans sa partie Est de "City".
Quant à sa partie Ouest, c’est le centre culturel et juridique de la ville "La Calle Corrientes" s’étendant le long de l’Avenida Corrientes et son centre juridique formé parce qu’on nomme ici le secteur de Tribunales.
L’essentiel des bâtiments qui compose ce quartier a été construit entre 1900 et 1940.
Les secteurs qui composent ce quartier sont fortement marqué par les activités qu’ils regroupent. C’est ainsi que le monde culturel de la ville se développent le long de l’Avenida Corrientes, les rues piétonnes de Lavalle et de Florida misent plus sur le tourisme, les échoppes d’or et de bijoux occupent la calle Libertad, les énormes bâtisses de bureaux et de certains sièges sociaux se trouvent dans la Avenida Diagonal Norte !
Comme toujours, n’hésitez surtout pas à apporter votre pierre à l’article si vous vous apercevez d’un oubli, ou pire d’une erreur, en écrivant en dessous un commentaire, en prenant contact avec moi par mail à petitherge@hotmail.com ou sur FB : https://www.facebook.com/petit.herge
Enfin, sachez que je peux vous proposer une visite du quartier de San Nicolas et vous faire découvrir ses secrets.
Photos :
A gauche, fresque peinte sur un pignon de l'Avenida Corrientes indiquant le restaurant Chiquilin de Sarmiento 1599, un des restaurant les plus classiques de la zone de Corrientes. L’affiche est restée en place jusqu’en 2018.
Au centre, la Pizzeria Kentucky sur Corrientes 1502 juste au coin de la calle Parana qui remplaça la Pizzeria Premier disparue en 2012. (Je me souviens encore de ses fameuses pizzas calzone). En 2018 a connu un petit rafraichissement et en 2024, la Pizzeria Kentucky est toujours en place !
A droite sur Corrientes 1639 le Teatro Astral (photo juin 2012) entièrement rénové fin 2004 et a connu un lifting de façade en 2020.
Physionomie du quartier :
Tout comme Montserrat, c’est à partir de la fondation de la ville par Juan de Garay en 1580 que le quartier de San Nicolas que l’on nomme à l’époque « Catedral al Norte » se développe. Principal axe, la calle Rivadavia, qui forme la limite entre les deux anciens quartiers, est déjà à cette époque la colonne vertébrale de la ville qui la délimite entre zone sud et zone nord.
Autre grand axe qui prend forme la calle Florida qui dès le milieu du XVIIIème siècle alors qu’on la nomme la calle San Jose devient déjà une des principales rues commerçantes de Buenos Aires.
Pour la petite histoire sachez aussi que la calle Florida fut la première rue pavée de la ville. C’est donc dès 1789, que Florida pavé, devient la rue à la mode ou les plus belles boutiques se mêlent avec les villas ou les familles les plus riches élisent domicile.
Le quartier a une superficie de 2,4 km2 mais est très peu peuplé (33.000 habitants) en raison du très grand nombre de bâtiments occupés par des bureaux, des administrations, des hôtels et des services. Les samedis et dimanche le quartier est donc assez désertique, hormis l’Avenida Corrientes à l’ouest de l’Obélisque. Le secteur ouest (à l’ouest de la Avenida de Julio) est plus peuplé que le secteur est.
Le plan du quartier est un damier, héritage du traçage de la ville coloniale espagnole. Tous les axes des rues sont est-ouest ou nord-sud, et aucune avenue existait avant la création de la Diagonal Norte (1913-1943), l’élargissement de la calle Corrientes (1931-1936), et la création de la 9 de Julio (entre 1937 et 1944).
Quelques éléments les plus représentatifs du quartier de San Nicolas :
Un article plus précis vous donne la liste des principales curiosités du quartier à découvrir : A visiter dans le quartier de San Nicolas.
Les bâtiments les plus anciens et qui ont pu résister aux promoteurs de la fin du XIXème siècle furent les églises et les couvents, uniques vestiges du Buenos Aires colonial espagnol comme la Iglesia San Miguel Arcangel (1768-1788), la Iglesia Santa Catalina et son couvent (1738-1745), la Basilique Nuestra Señora de la Merced et son couvent (1721-1779), la Catedral Metropolitana (1753-1823) et la Basilica Nuestra Señora de la Piedad (1866-1901).
On regrettera par contre la disparition toutes les bâtiments privés de la période coloniale espagnole et post coloniale (1810-1880) qui furent détruits pendant la fièvre des années de prospérité argentine (1890-1940).
Donc profitons de cette architecture bien académique et souvent très française de cette fin du XIXème siècle et début du XXème pour faire le tour du quartier le nez en l’air et admirer ces bâtiments assez imposants et débordant de décorations et de sculpture exprimant la richesse économique du moment.
Dans le désordre : Le Teatro Colon (1889-1908), Le Palais de Tribunales (1905-1942), L’Obélisque (1936), les Galerias Pacifico (1894), le Luna Parc (1931), le Palacio Correo Central (1889-1928), Le Banco Nacion (plusieurs étapes entre 1888 et 1955), La Galeria Guemes (1913-1915), le Teatro Gran Rex (1937), le Teatro Opera (1936), Edificio Comega (1931-1933), La Bourse de Buenos Aires (1913-1916), la Grande Synagogue Libertad (1897-1932), le Teatro General San Martin (1954-1960) et son centre Culturel (1970), Paseo la Plaza (1980-1994), Pasaje La Piedad (1888-1900), Teatro Liceo (1872), Pasaje Rodolfo Rivadola (1924-1925), Edificio Alas (1950-1957), Edificio Safico (1932-1934)…
Je pense que la liste pourrait devenir infinie si vous êtes féru d’architecture académique, art nouveau, art déco ou rationaliste ! Un bonheur pour suivre un cours sur l’évolution des styles d’architecture.
Photos : (Cliquez sur les photos pour agrandir).
A gauche : San Nicolas de Bari juste avant sa démolition début 1936. On voit au fond à droite, la Diagonal Norte déjà percée vers la Plaza Lavalle.
Au Centre : L'Obélisque en 1939 lors de sa réparation, les plaques de béton s'étant détachées, on préfère les remplacer par du ciment.
A droite : La calle Lavalle avant d'être piétonne en 1928 au niveau du 100 en face côté pair. On roule encore à l'anglaise à gauche !
Un peu d’histoire contemporaine :
Le quartier prend son nom de l’église San Nicolas de Bari construite en 1733 à l’angle des rues Corrientes (alors calle del Sol, puis San Nicolas) et Pelegrini (ex San Cosme).
L’église va malheureusement être démolie en 1936 pour laisser place à la Plaza de la Republica et y installer l’Obélisque. L’Eglise San Nicolas est l’unique église de l’époque coloniale espagnole qui a disparu. On le regrette encore.
Si l’église n’existe plus, le quartier a tout de même garder son nom !
L’histoire du quartier est à l’image de celle de la ville. En effet, le quartier s’est rapidement modifié pour transformer le centre de la petite ville coloniale en centre d’affaire de la mégalopole en une cinquantaine d’année entre 1890 et 1940. Il est aujourd’hui bien difficile (en dehors des principales églises subsistantes) de se projeter par l’imagination dans le Buenos Aires de 1850.
Un voyageur débarquant alors tous les 10 ans à Buenos Aires avait du mal à se rappeler de son dernier passage dans le centre de Buenos Aires entre les années 1870 et 1940, tels les bouleversements étaient grands et rapides.
Depuis 1940, le quartier de San Nicolas s’est « stabilisé ».
On peut dire que depuis, les plus importantes modifications sont : le percement de l’avenida 9 de Julio, la disparition du Mercado del Plata (datant de 1856) et démoli en 1950 pour laisser place à la construction de l’Edificio del Plata (1950-1951) celui-ci est encore debout et abritait les services du gouvernement de la ville de Buenos Aires jusqu’en 2016, depuis l’immeuble est abandonné. Autre tour de l’avenida 9 de Julio, la Torre Mirafiori, que les porteños ont longtemps nommé la Tour Fiat, car construite par Fiat pour abriter ses bureaux en 1964. Pur joyau du style « International » des années 60, si cher à Jacques Tati dans Playtime. En 1998 Fiat part, et prend le nom de Tour Itau en 2023 elle prend le nom de Qualia.
Dans la 9 de Julio, pas de grands changements en architecture ces dernières années à part la transformation de l’énorme bâtiment du Cinéma Metro ouvert en 1956 (Calle Cerrito) et fermé en 2005 puis racheté en 2007 par NH Hotel pour en faire un de ses hôtels et y placer en rez-de-chaussée (dans l’ancienne grande salle de cinéma) un spectacle de tango. Le résultat est réussi.
Apparition de MetroBus
La grande transformation de la avenida 9 de Julio ces dernières années est la décision par la ville de Buenos Aires de mettre en place un plan de circulation de bus sur chaussées séparées.
C’est le plan « MetroBus » si cher à Mauricio Macri (président de la ville 2008-2015), après un premier essai en 2011 dans l’avenida Juan B. Justo, en 2013 c’est au tour de l’avenida 9 de Julio de créer 4 nouvelles voies au centre de l’« avenue la plus large du monde » et de dégorger les allées latérales des « colectivos ».
En 2024, on a maintenant suffisamment de recul pour évaluer le système en place, apprécier à la fois la fluidification des déplacements et l’esthétisme retrouvé par la mise en place de nouveaux trottoirs et d’espaces verts qui a humanisé l’avenue.
Le metroBus est aussi arrivé en 2017 dans le « bajo » c’est-à-dire au niveau de l’avenida Alem, ce qui a aussi profondément modifié en mieux les abords de Alem et Corrientes.
Photo : De gauche à droite. Torre Bouchard, Torre Bouchard Plaza et Torre Republica.
Grands changements dans El Bajo de San Nicolas :
Les grands changements architecturaux dans le quartier de San Nicolas, coté Micro Centro sont quelques nouvelles tours dont la plus haute la « Torre Banco Galicia » commencée en 2000 (arrêtée lors de la crise de 2001-2002) et terminée en 2007. Haute de 160 m (C’est la 8éme tour la plus haute de Buenos Aires).
Toujours dans le Micro centro, la Torre San Martin (1992-2003) imposante avec ses 122 m au milieu de bâtiments bien plus petits. Elle est jointe à la Galeria Mitre (2005) occupée par les grands magasins Falabella (malheureusement fermé depuis 2020) qui joignait la calle Florida à la calle San Martin. Architecture agréable pour ce petit centre commercial.
Du côté de l’Avenida Alem, autour de la Plaza Roma, augmentation du nombre de tours après les premières montées dans les années 70-80. Dans la série des tours des années 2000, ma préférée, la Tour Bouchard Plaza (2000-2004) qui se termine par des angles assez originaux, sans oublier la Torre Bouchard de 10 ans son ainée (1991-1994). Dans les années 90, l’architecte argentin César Pelli signe les plans du projet de l’Edificio Republica (1994-1996) que l’on a souvent nommé Torre Telefonica puisque jusqu’en 2002, Telefonica en avait fait son siège, depuis 2015 y trône le logo BACS.
Enfin l’Avenida Eduardo Madero au pied de cette dernière tour a connu un aménagement totalement nouveau en 2019 avec création de zone verte sur toute la longueur, qui donne enfin envie de s’y promener !
Il faut dire que tout le secteur (limite entre le quartier de San Nicolas et celui de Puerto Madero) a connu une véritable révolution dès l’ouverture en mai 2019 d’une autoroute en tranchée ouverte (Paseo del Bajo), une 2x2 voies uniquement habilitée pour les camions et les bus de longues distances.
Enfin le dernier projet qui sort de terre tout doucement (Depuis....2019) est la Torre Cordoba 120 de 35 étages. La tour sera placée sur un terrain compris entre la avenida Cordoba et l'edificio Alas. Un terrain occupé depuis la nuit des temps par un parking. Le parking ferma en 2019, la première grue apparu en 2021, la construction sorti de terre en 2023, et en 2024... on le voit doucement monter ! Il s'agit tout de même d'un projet de Foster, on attend de voir !
Pour le moment la dernière a avoir vu le jour et la Torre Odeon (2014-2020), située Avenida Corrientes et haute de 124 m.
Photos : A gauche, Edificio Bencich sur Diagonal Norte. Au centre, la coupole de la Galeria Guemes. A droite l'Edificio Comega.
Photo : Programa Prioridad Peatón mis en place a partir de 2011 pour rénover le centre du quartier de San Nicolas. Photo 06 octobre 2011
El Programa Prioridad Peatón :
En 2011, Mauricio Macri, alors chef du gouvernement de la ville de Buenos Aires met en place une politique de « piétonisation » du centre (étalée entre les quartiers de Montserrat, San Nicolas et Retiro). C’est un programme mis en place pour redynamiser le micro-centro, pour rénover les façades des deux rues piétonnes de Florida et de Lavalle et rendre semi piéton par la mise au même niveau des chaussées (sans trottoirs) le secteur central de ces trois quartiers et enfin pour interdire ou en tout cas réduire au maximum les voitures dans le micro-centre.
Tout d’abord l’effort est mis dans la calle Florida puis la calle Lavalle en 2013 puis on passe rapidement à toutes les autres rues du secteur. Installations de pistes cyclables, mise en place de containers de tri sélectifs, illumination des bâtiments protégés.
Puis à partir de 2015, les trottoirs des principales avenues sont rénovés, intégrant un nouveau mobilier urbain et un éclairage LED. Parallèlement, l'aménagement de l'espace public implique la suppression de la signalétique atypique (toutes les enseignes accrochées aux immeubles), l'adaptation de la publicité dans les magasins, la rénovation des stands de fleurs et de journaux, la récupération des façades des bâtiments à valeur patrimoniale et le déplacement des vendeurs ambulants (les « manteros » qui encombraient tout le micro centro et plus particulièrement Florida et Lavalle).
Dans la rue Florida, les réseaux de services publics ont été organisés grâce à l'installation d'un conduit central qui sert de canal à utiliser de manière programmée par les entreprises, (plus besoin d’avoir affaire au marteau piqueur à chaque fois qu’on veut mettre un câble en plus). De plus, on installe des parterres de fleurs dans des bacs amovibles.
Entre 2011 et 2016, Tout le secteur du quartier se trouvant à l’est de la avenida 9 de Julio (micro-centro) est « semi-piétonnisé » et réhabilité.
Photo : Les nouveaux aménagement d'espaces verts de La Plaza Lavalle et l'Obélisque au fond
Plaza Lavalle et Avenida Corrientes :
A partir de 2017 c’est au tour de l’ouest du quartier en commençant par la Plaza Lavalle et le secteur de Tribunales qui est à son tour semi-piétonnisé. En 2018, c’est enfin la avenida Corrientes entre les 1100 et 1800 qui devient semi piétonne, elle est séparée en deux parties par un terreplein. En semaine les voitures circulent en partie gauche en descendant l’avenue et les bus et taxi en partie droite, les samedis et dimanches de 10h à 02h du matin, la partie gauche est piétonnisée et tous les véhicules roulent à droite.
La ville met en place en même temps une interdiction de circuler en 2014 dans (presque) toute les rues du quartier de San Nicolas entre 11h et 16h, mais avec l’arrivée du Corona en 2020, l’interdiction fut suspendue et aujourd’hui (en 2024), on peut toujours y circuler.
Photo : La Avenida Corrientes semi-piétonnisée entre les 1100 et 1700. Photo 2018.
Toujours dans le secteur Plaza Lavalle - Corrientes, ces dernières années, on a connu l'édification du complexe hôtelier Ibis-Novotel et son inauguration en novembre 2009. Toujours dans l’optique de donner un coup de jeune à la ville, Buenos Aires décide de rénover aussi son Centre Culturel San Martin entre 2010 et 2017. Enfin une nouvelle Tour la "Lex Tower" (31 étages) à la hauteur de Corrientes 1400, démarrée en 2013 et inaugurée en 2023.
Enfin une admirable restauration sur la Plaza Congreso de l’ex « Edificio Instituto Biologico Argentino » datant de 1924-1927, abandonné en 2006, et qui après une très longue rénovation (souvent arrêtée) commencé en juin 2007, se termine en 2014 pour devenir la « Auditoria General de la Nacion ». Superbe !
Photo : Dans le micro-centro de très nombreux immeubles et locaux commerciaux sont en vente. Photo 2021.
Désertification du Micro-Centro :
Il est certain que le quartier est devenu plus agréable à arpenter aujourd’hui (2024) qu’il y a 10, ou 15 ans, cependant un autre problème surgit : le télétravail qui s’est amplifié à partir des années 2015-2016. L’habitude fut prise à Buenos Aires bien avant qu’en France, et le Corona en 2020 a accentué le mouvement déjà largement entamé. Voilà donc que les entreprises louent bien moins de m2 qu’auparavant, elles déménagent pour trouver des surfaces plus petites et de très nombreux bâtiments de bureaux sont aujourd’hui totalement vides. Dans les rues, les bars et kioscos ayant bien moins de clientèle des bureaux ont fermés à leur tour, et le mouvement de désertification s’intensifie. Il suffit d’aller sur Google Street et de cliquer une des rues du Micro centro pour voir la chute de la quantité de piétons entre 2014 et 2024 par exemple. De très nombreux immeuble et des locaux commerciaux sont à vendre ou à louer.
Le nouveau défi de la ville sera, au cours des prochaines années, de transformer d’anciens bureaux en nouveaux logements.
Photo : La Avenida Corrientes et le quartier de San Nicolas. Au loin de Rio de la Plata. Vue prise de la Tour Odeon 800. Photo Petit Hergé. Septembre 2024.
Les conseils du Petit Hergé :
Les principaux bâtiments, éléments historiques sont placés soit dans le quartier de Montserrat, soit dans celui de San Nicolas. Il est donc essentiel de commencer votre découverte de Buenos Aires par ces deux quartiers.
Ce sont des quartiers qui vivent essentiellement en semaine, donc éviter de vous y rendre les samedis et dimanches, beaucoup de commerces sont fermés et vous passerez a coté de l'ambiance trépidante du centre. Par contre tout au long de la avenida Corrientes (entre 1100 et 1800), avec toute sa vie culturelle, il est préférable de s'y rendre les vendredis, samedis et dimanches en après midi.
Laissez vous guider par votre instinct et surtout poussez les portes, car l’intérêt réside souvent à l’intérieur des immeubles.
Si vous aimez les espaces verts, allez flâner soit du coté de la Plaza Lavalle, soit du coté du Palacio Libertad (ex CCK et ex Palacio de Correos), de la Plaza Roma ou des jardins (Paseo del Bajo) tout récents (depuis 2021) placés le long de la avenida Eduardo Madero, juste à la limite de Puerto Madero.
En soirée, incontestablement la avenida Corrientes et quelques rues perpendiculaires.
Comme toujours, n’hésitez surtout pas à apporter votre pierre à l’article si vous vous apercevez d’un oubli, ou pire d’une erreur, en écrivant en dessous un commentaire, en prenant contact avec moi par mail à petitherge@hotmail.com ou sur FB : https://www.facebook.com/petit.herge
Enfin, sachez que je peux vous proposer une visite du quartier de San Nicolas et vous faire découvrir ses secrets.
A lire aussi dans le Petit Hergé concernant le quartier de Montserrat :
- A visiter dans le quartier de San Nicolas. (En construction).
- L'Obélisque de Buenos Aires.