San Antonio de Areco (Buenos Aires)
26 mars 2009Mise à jour : 26 mars 2009
Un peu d'histoire : La première demeure fut construite en 1725 par Jose M. Orellano, suivie par une petite chapelle en 1732. Ensuite autour de cette estancia d’autres maisons vinrent s’y accoler et en 1763, il y eu assez d’habitants pour qu’on fit passer ce lieu dit à un statut de village. Pendant tout le XVIIIème siècle, les indiens attaquaient souvent le village, et c’est au cours d’une de ces attaques que les habitants exaucèrent un vœu de nommer leur nouveau village du nom de leur saint si ils pouvaient se défendre. C’est ainsi que Saint Antoine devint le patron du village. Aujourd’hui l’église sur la place centrale se nomme Saint Antoine de Padoue (San Antonio de Padua). Quant au nom du Rio de Areco, il provient du nom du militaire espagnol ayant aussi du affronter et repousser les indiens or de la limite Nord du Rio au début du XVIIIème siècle. Nous sommes en pleine Pampa Humide, le moteur économique de toute la région est l’agriculture, cependant depuis la fin des années 80, le tourisme de proximité s’est développé. De nombreux porteños ont vu à la porte de Buenos Aires la possibilité de profiter d’une sorte de havre de paix pendant les fins de semaine. Gastronomie gauchesque, étendues calmes et vertes au milieu des estancias, artisanat « platera » (travail de l’argent). Depuis la fin de la crise de 2002, la municipalité a mis en place tout un calendrier de festivités tout au long de l’année, fête de l’empanada mais surtout la fête de la Tradition (fiesta de la Tradición datant de 1939, la plus ancienne des fêtes) qui regroupe tous les aspects de la culture du gaucho. |
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Les principaux points d’intérêt de San Antonio de Areco :
A l’intérieur du village :
La Casa Municipal : Sur la place Ruiz de Arrellano. Elle fut construite en 1885 par la famille Laplacette et en 1966 devint le siège de la municipalité. Voir patio intérieur. Mélange d’architecture française du XIXème et de style coloniale espagnole. La Station de Train : Mise en place en même temps que la voie ferrée en 1878, puis abandonnée et de nouveau restaurée pour y placer une école. Surnommée « l’Ecole de la Gare » (La Escuela de la Estación). Centro Cultural (Ex Usina Vieja) : Créé en 1978 dans le bâtiment qui abrita dès 1901 le premier centre de production électrique de la zone. Un amas de bric et de broc à voir à l’intérieur (Y compris un biplan). A une cuadra de la place sur la calle Matheu. El Puente Viejo : Dans le parc (Dans l’axe de la calle Moreno, à 3 cuadras de la place centrale), c’est comme l’indique son nom, le plus vieux pont du village datant de 1857 qui avait la particularité d’être à l’époque payant ! La Iglesia San Patricio : Datant de 1902 et prouvant que les irlandais furent nombreux à venir s’installer dans les parages. La Iglesia de San Antonio de Padua : Sur la place principale, la plus grande du village installé au même endroit que la première chapelle de 1732. Celle-ci fut démolie en 1779, pour être remplacée par une église plus grande en 1792. Cette seconde fut aussi démolie, et celle aujourd’hui existante date de 1870. La première maison : (Primera Casa) Elle est aussi appelée « El Rancho de Bias » (Rancho étant le terme désignant une demeure ou petite ferme). On considère aujourd’hui (peut être a tord) que c’est la maison la plus ancienne du village. En tout cas, elle est vielle et date plus ou moins du début du XIXème siècle, donc à une époque où les maisons « en dur » n’étaient pas nombreuses. Un recensement (sûrement le premier) fait apparaître en 1789 qu’il y avait à San Antonio de Areco : 18 maisons en briques et couvertes de tuiles, 6 en briques et couvertes de paille, et 176 autres en bois, paille, cuir, terre séchée. El Viejo Boliche : Une vielle maison de deux niveaux (assez décrépie aujourd’hui, mais toujours debout !), à l’angle des rues Don Segundo Sombra et Zapiola. C’était le « Boliche » de Bessonart (encore un français) qui y avait implanté son bar-épicerie générale et qui était au début du XXème siècle le rendez vous incontournable des arequinos pour boire et connaître les derniers potins. Segundo Ramirez (le gaucho qui a inspiré Ricardo Güiraldes) y venait très régulièrement. |
A l’extérieur du village :
El Museo Gauchesco Ricardo Güiraldes : Fondée le 16 octobre 1938 dans un parc de 90 hectares au nord du village de l’autre coté du Rio. Un superbe ensemble pour comprendre à la fois le monde gaucho et l’œuvre de Ricardo Güiraldes. (Facile d’accès même à pied partir du centre). L’entrée se fait par l’ancienne pulperia « La Blanqueada » (Une pulperia étant le terme donné à partir du XVIIIème siècle au bar servant aussi de magasin général). Celui-ci est authentique, placé sur la rue (autrefois route principale). Derrière la pulperia, se trouve la Ermita qui est une sorte de petite chapelle renfermant une image de Saint Antoine de Padoue du XVIIème siècle. Il est ouvert tous les jours sauf le mardi. Entrée (Avril 2009) : 4 ARS.
El Dia de la Tradición : Toujours deuxième semaine de novembre, 7 jours de défilés de gauchos, vente de bétail, concert de musique et folklore, artisanat platera. Une sorte de carnaval dédié au gaucho et au cheval, et ça se termine toujours comme chez Asterix et Obelix, par un énorme asado dans le Parque Gaucho ! |
Liens extérieurs : - Secretariat au Tourisme de la Ville de San Antonio de Areco. - Municipalité de la Ville de San Antonio de Areco. - Areco Noticias. Journal digital de San Antonio de Areco. - Esquina de Merti. Un vieux Bar sur la place principale de San Antonio de Areco. |