Mise à jour : 18 juin 2018 (3ème édition). 04 mai 2013 (2ème édition). 24 octobre 2009 (1ere édition).
La majorité des "tacheros" (taxistas) sont honnêtes ! Maintenant rien ne vous prive de savoir comment ça se passe au cas où… Un second article (2013) a été écrit aussi sur le sujet des taxis, je vous invite à le lire : Taxi à Buenos Aires, une vie difficile. Si vous le désirez, sachez que je peux aller vous chercher à votre arrivée à Ezeiza. Ecrivez moi ! |
Le Piripipi (ou la maquinita) c’est le nom donné au système mis en place pour falsifier le compteur. La prise en charge était de 3,80 pesos en 2009; puis de 9,10 pesos en 2013, enfin de 32,60 pesos en 2018 puis tous les 200 m on additionne une unité (10 % de la prise en charge) soit 3,26 pesos. Ca c’est la légalité, en fait quelques bricoleurs savent (sinon passent par des bricoleurs professionnels) le régler sur 150 m ou même 100 m. Une bonne manière de vous demander entre 25 et 50 % pour chaque course sans que vous vous doutiez de quelque chose ! Il existe maintenant même des sortes de mini télécommandes qui permettent au chauffeur de taxi tout en conduisant d’appuyer dessus et de faire sauter à chaque fois le compteur d’une unité. |
Vidéo : Le "Piripipí" à Buenos Aires. Canal 9. (En espagnol) Septembre 2015. 2 mn. |
Video : Quand un taxista essaye de refiler un faux billet de 100 pesos. 2013 (En espagnol) 3 mn |
Il faut être toujours deux, d’une part le taxista et de l’autre « l’agresseur » (qui est toujours de mèche avec le conducteur du taxi). Le client monte dans le taxi, le taxista engage la conversation pour détourner l’attention, et puis pour une raison ou une autre, fait un détour (si vous ne connaissez pas la ville, vous ne vous en rendez même pas compte), il devra stopper alors pour une raison ou une autre (panne, problème de pneu, ou simplement feu rouge), à ce moment, monte « l’agresseur » sur la banquette arrière (donc avec le client) et « fait peur » au taxista en lui demandant sa recette et par la même occasion vous déleste de votre argent. Le Taxista « apeuré » vous dira de lui donner tout votre argent, des fois que vous doutiez de la situation. N’oubliez pas que l’agresseur dans ce cas là est rarement armé, il fait semblant d’avoir un couteau ou une arme dans sa poche, profitez aussi d’être arrêté à un feu rouge pour sortir du taxi, ils ne vous poursuivront pas (trop risqué pour eux). Et si par malheur, ils réussissent leurs coup, surtout allez porter plainte à un commissariat, en retenant le numéro de patente porté sur les portières avant du véhicule. Ne vous fiez pas à la bonne tête du taxista, il est forcement complice à 100%.(et il n’en est pas à son premier coup). |
Vidéo : Très amusant, le chauffeur de taxi qui affirme que personne ne conduit bien à Buenos Aires. (sauf lui bien sur !). 2011. (En espagnol) 4 mn. |
Prenez sans crainte le taxi mais : - Ne payez pas votre course avec des billets de 500 ou de 1000 ars. Privilégiez aujourd’hui (2018) les billets de 100 ars, à la rigueur ceux de 200 ars. - Vérifiez lorsque vous montez à bord que le compteur marque zéro et que le chauffeur de taxi le déclenche devant vous pour indiquer la prise en charge de 32,60 Ars. Tarif juin 2018. - Payez toujours en pesos, ne jamais payer en euros ou en dollars. - Ne jamais faire ou demander du change au chauffeur de taxi (même des pesos). - Avant de monter, souvenez-vous de son numéro de patente inscrit en gros chiffres sur les portes avant. En cas de problème vous pourrez toujours ensuite porter plainte et le retrouver. De plus visible a l’arrière sa fiche (format A4) portant son nom et prénom doit être visible. - Ne le croyez surtout pas, s’il vous affirme qu’il y a un supplément quelconque et qu’il faut débourser plus que ce qui apparait au compteur. (Bagages dans le coffre, objet encombrant, 3 ou 4 passagers, détour, dépassement de la limite de Capital Federal). Payez uniquement ce qui est affiché. Il est de bon ton, d’arrondir au dessus. Donc on laisse une « propina » s’il a été sympathique avec vous (exemple 163 pesos, laissez 170 pesos), en fait montez à la dizaine supérieure. - A partir de 22h et jusqu’à 6h du matin il y a maintenant (depuis 2012) un tarif de nuit majoré de +20% par rapport au tarif de jour. Donc vous paierez plus ne soyez pas surpris ! - L’unique course qui est à convenir avant de monter, est le trajet entre Ezeiza et Buenos Aires. C’est l’unique cas où le taxi ne déclenchera pas son compteur, il marche alors au forfait que vous devez convenir avec lui. Il vous facturera souvent les péages en plus par rapport à la course déjà établie. Donc demandez toujours si « los peajes estan incluidos ». La course dépend (de la tête des passagers) mais aussi des quartiers ou vous vous rendez (Palermo toujours plus cher que le centre car plus loin de Ezeiza), et de l’horaire (nuit, jour, sans bouchon avec etc)…. En ce mois de juin 2018 la moyenne oscille entre 800 et 1000 pesos (péages inclus) pour une course simple. Maintenant si vous êtes plusieurs à vouloir profiter d’un taxi, donc avec des dépôts dans des quartiers différents, annoncez lui dès le début et expliquez bien à quel endroit, que tout soit bien clair avant de monter dedans ! (Sinon vous allez forcement au devant d’embrouilles) - Ne prenez jamais un taxi lorsque vous sortez d’une banque, ou d’un hôtel de luxe, marchez 2 ou 3 cuadras pour en prendre un au hasard dans une autre rue (jamais la même que l’établissement). . Préférez aussi prendre des taxis à la volée plutôt que ceux qui sont aux arrêts (donc devant un endroit archi touristique) ex : Puerto Madero face aux restos, Le Caminito à la Boca, Plaza Dorrego a San Telmo, Plaza Serrano à Palermo, devant le cimetiere de Recoleta, à la sortie des Shoppings (Galeria Pacifico, Palermo Shopping, …) etc… - N’oubliez pas que les taxistas s’attaquent de préférence aux personnes faibles : touristes, personnes âgées, personne seule, personne très jeune et bien sur ceux qui ont déjà passé la barre des 1 gr d’alcool en fin de soirée. Donc inutile de cumuler pour faire augmenter le danger. Voyagez à deux, sobres, relax et indiquez l’adresse comme si vous connaissiez Buenos Aires comme votre poche ! (A la question du taxista, « et alors ça fait combien de temps que vous êtes à Buenos Aires », répondez que ça fait 3 mois, même si vous êtes arrivés la veille ! Et puis enfin, sachez que vous avez plus de chance de tomber sur un taxi sympa et honnête que sympa et malhonnête. (Sympa, ils le seront toujours !) |
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