Mise à jour : 21 décembre 2012.

nullDébut jeudi 20 décembre 2012 : Bariloche

Quand un fait divers a tendance à se multiplier et se diffuse dans l’ensemble du pays et quand celui-ci dépasse les 48 h, on est en droit de se poser la question de la spontanéité de ses actions qui ont commencé le jeudi 20 décembre.

Jeudi 20 décembre au matin : Tout a commencé à Bariloche, dans les villas entourant et surplombant la ville, surnommée El Alto le jeudi 20 décembre vers 9h du matin. Une mise à sac d’un hyper ChangoMas (appartenant a Wall Mark) conduit par les habitants les plus proches débute pour s’accaparer tout ce qui peut trainer sous leurs mains. C’est ainsi qu’une bataille en règle a lieu toute la matinée pour chasser les intrus. Des blessés des deux Camps. On voit hommes, femmes sortir avec des aliments mais aussi des écrans LCD et autres produits électroniques.

Vidéo : Jeudi 20 décembre 2012. Mise à Sac du ChangoMas de Bariloche. Pris de l'interieur du supermarché. 5 mn 37 s.

nullSurtout Santa Fe, Rosario et Campana :

Jeudi 20 décembre dans l’après midi : D’autres actes de mises à sac commencent dans d’autres provinces toujours à l’encontre de supermarchés, comme à  Concepcion de Uruguay (Entre Rios), Resistencia (Chaco), Villa Gobernador Galvez (Banlieue sud de Rosario). La police provinciale est souvent débordé, intervient un peu en décalage par rapport aux faits et souvent laisse faire. D’autres attaques ont lieu à Bariloche dans quelques autres supermarchés.

 

 

 

 

 

nullJeudi 20 décembre dans la soirée : Cristina Kirchner décide d’envoyer 400 gendarmes à Bariloche pour venir en aide aux policiers locaux. La tention devient plus forte en banlieue nord de Buenos Aires et surtout dans la zone de Campana (banlieue nord de Buenos Aires, longeant l’autoroute Panamericana). Il y a à la fois des tentatives de prises de forces d’hypermarché (Coto, Carrefour…) mais aussi des attaques contre les automobilistes de la zone. La police de la province de Buenos Aires arrive à chaque fois à défendre les positions et empêche toutes incursions dans les commerces. Ce n’est aps le cas des camions et des automobilistes qui circulent sur la Panamericana.

 

Photos : Quelques arrestations aux alentour du Carrefour de San Fernando ce vendredi 21 décembre 2012.

nullSecond jour : San Fernando :

Vendredi 21 décembre au petit matin : Les attaques sont répétées et se calment sur le coup de 2h du matin. La Panamericana redevient transitable.

Vendredi 21 décembre au matin : Cette fois ci, la police n’arrive plus à contenir les attaques et cette fois ci le Carrefour de San Fernando tombe quelques moments au moins des assaillants. Toute la matinée, les « délinquants » comme on les nomme maintenant s’en prennent à de nombreux commerces de la zone, station Esso, supermarchés etc……

Les camions et d’autres automobilistes sont aussi victimes d’attaques.

Vendredi 21 décembre midi : Le gouvernement déclare que la CGT et que son secrétaire général Hugo Moyano est derrière toutes ses attaques et qu’il s’agit en fait d’actions de déstabilisations du pays.

Video : Attaque du Carrefour de San Fernando le vendredi 21 décembre 2012. Canal 7.

CGT contre gouvernement :

Vendredi 21 décembre après midi : A ceci, La CGT organise une conférence de presse (à 15h) pour nier tout lien avec les « délinquants » et bien au contraire renvoie la balle en s’étonnant de la réaction de Cristina Kirchner, se demandant si cette déstabilisation n’est pas en fait l’œuvre de mouvements sociaux aux mains de groupements villeros Kirchnéristes.

Attaque contre un supermarché COTO en banlieue nord de Buenos Aires à Virreyes, puis attaque d'autres supermarchés comme le DIA de Grand Bourg vers 14h aussi en banlieue nord de Buenos Aires

Il est 20h rien n’est encore calme, de très nombreux commerces ont laissé leurs grilles fermés durant la journée en banlieue de Buenos Aires. A San Fernando la tension est encore perceptible.

Video : Vendredi 21 décembre 14h. Attaque du supermarché DIA de Grand Bourg (banlieue nord de Buenos Aires). Video amateur.

 

Vidéo : ce ne sont plus les plus démunis qui viennent se servir dans les magasins, mais des pilleurs arrivant en voiture qui viennent remplir leurs coffres. Cette scène se passe à Loma Hermosa, banlieue ouest de Buenos Aires, à seulement 8 km de Capital Federal. Cet apres midi du 21 décembre 2012. Vidéo amateur.

 

(A suivre ...)

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