Bonjour à tous !

Désolé de ne pas pouvoir en ce moment publier des articles sur la situation du conflit rural en Argentine, mais je suis pour le moment entre le Cuyo argentin et la ville de Santiago de Chile, donc pas trop evident de pouvoir trouver un cyber libre et du temps pour pouvoir vous repondre. Mais je suis tout de meme l'actualité qui au fil des jours se developpe comme une telenovela. (je repond aussi a vos mails et aux commentaires).

A partir du 10 mai je me remet à l'ouvrage de maniere bien plus assidue.

En résumé cette semaine :

Lousteau s'est fait demissioner il y a deux jours. Il fallait bien qu'un fusible saute ! Le clan Kirchner ne pouvait plus le suporter puisqu'il critiquait la position officielle de plus en plus ouvertement.

Carlos Fernandez est maintenant ministre de l'économie, c'est l'homme de Kirchner, un proche toujours serviable.

Le nouveau ministre de l'economie, Carlos Fernandez, a assumé hier sous les applaudissement de Cristina Kirchner.

Le monde rural, ou plutot les 4 presidents des 4 entités syndicales rurales pensent peut etre avoir une chance d'obtenir une nouvelle ouverture de la part de Fernandez. En fait on joue dans la cour de "l'hypocrisie" puisque la politique est menée par Cristina Kirhcner et non par ses ministres, mais opn fait "tout comme" ce qui permet a Cristina Kirchner de garder la face tout en changeant de politique.

On verra avec le temps si LA Cristina saisit cette occasion pour faire marche arriere dans cette idee de retention totalement saugrenue.

Pour le moment la date du 02 mai est toujours choisie par la base du monde rural pour commencer de nouveaux blocages de routes.



Les 4 syndicalistes ruraux ont profité de la ceremonie de Fernandez pour approcher LA Cristina et montrer de leur part une veritable envie d'eviter une confrontation dans laquelle tout le monde va perdre des plumes le 02 mai prochain.
La balle est dans le camps de LA Cristina.

Nouveau probleme :

Apres l'hyperinflation qui pointe son nez depuis plus d'un an (sans etre toutefois reconnu par le gouvernement), voila maintenant le spectre de la devaluation.
Il est totalement normal que la devaluation du peso argentin vienne accompagner une inflation des prix proche de 40% en un an (8% d'apres le gouvernement).
En tout cas, apres avoir connu un USD autour de 3 ARS pendant des années....voila l'USD à 3,20 en quelques jours. (l'euro quand a lui est passé en un an de 3,60 à 5 ARS). A suivre de tres pres pour les prochains jours...


On attend la suite !

Sur le même sujet à lire :


- Le 15 avril à 12h00 : Cristina Kirchner et la liberté de la presse.
- Le 17 avril à 12h00 : Guillermo Moreno.

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