Ovni : Mon deuxième voyage à San Luis en juin 2006
20 juin 2006
Mise à jour : 30 août 2007 |
Après mon « aventure » de mars 2006. Il me fallu au moins 3 mois pour me calmer avant de prendre la décision de retourner sur cette même route, de préférence de jour, pour vouloir connaître le paysage et surtout vouloir « refermer le dossier » dans ma tête. Brave mais pas téméraire, je me suis entouré de la compagnie de Clara (française de 23 ans) et de Zulma (argentine de 49 ans), car il était pour moi hors de question de partir seul sur cette route.
La RN 20 se trouve en haut de la carte, les 103 Km sont compris entre le village de Lujan à l'Est et l'intersection avec la route 147 à l'ouest (Entre les deux drapeaux rouges sur la carte). A 18h00 de retour du parc, nous nous sommes garés le long de la route juste à l'intersection de la 20 et de la 147en attendant le crépuscule. A 18h45, l’horizon (sans nuage à ce moment la) était dégagé, et le soleil se couchant illuminait d un rouge rosé le ciel. Nous avons décidé de reprendre la 20 pour refaire en sens contraire les 103 Km de la route (donc en direction de l'Est vers Lujan).
A ce moment il n’y a plus de trafic sur la route, il fait pratiquement nuit, j'ai envie de m'arrêter, mais mes deux amies (un peu choqués) refusent de s'arrêter. Nous continuons donc toujours à la même vitesse (très basse entre 50 et 60km/h), les points se mettent ensuite juste au dessus de la route entre 300 et 500 m derrière nous et nous suivent à la même vitesse. Il fait maintenant entièrement nuit. Nous venons de passer déjà les 30 Km en compagnie des points lumineux en une demi heure de route. Aucun trafic, à un moment apparaît devant moi roulant dans le même sens un camion qui se traîne péniblement car malgré mes 50 Km/h j'arrive tout de même à le rattraper. Nous voila donc avec un camion devant nous, nous roulons collé derrière lui à 40 Km/h et 3 points lumineux s’alignent au dessus de la route à 300 m derrière nous et à une hauteur de 30 m. Nous restons ainsi peut être 2 à 3 minutes. Je décide ensuite de doubler le camion et d’accélérer pour voir si les points lumineux restent "accrochés" derrière le camion ou si ils le doublent aussi pour pouvoir nous suivre. J'accélère donc à 120-130 Km/h et double le camion pour me positionner rapidement 500 m devant lui en ré stabilisant ma vitesse à 40 Km/h. A ce moment là, nous attendons donc tous la réactions des « boules de lumière ». Je les fixe bien dans mon rétroviseur sans pour autant lâcher mon volant et ma conduite. Zulma assise près de moi à l’avant est complètement retournée sur son siège pour les regarder, quand à Clara (sur la banquette arrière) elle est totalement installée sur la plage arrière les yeux grands ouverts sur les boules qui sont toujours derrière le camion. J’accélère légèrement pour passer de 40 à 60 Km/h pour voir si les boules de lumière vont réagir ou nous laisser filer. C’est alors que deux des boules passent au dessus du camion (la troisième s’éteint), et au moment précis où elles passent par-dessus lui, les deux phares du camions s’éteignent (c’est ce que j’en ai déduis, car en fait il faisait nuit noire et il était impossible de distinguer la silhouette du camion à 500m). Mais une chose est sure, c’est que les phares du camion s’étaient éteints, et que deux boules de lumière s’étaient bien repositionnées derrière nous à 200-300m et à une hauteur de 10 m. Dans la voiture, l’ambiance étaient plutôt au stress, et j’ai accéléré à 90-100Km/h.
Nous avons déjà à ce moment là parcouru 50 Km depuis le début de la route. C’est alors que deux personnes près d’une voiture à l'arrêt nous font signe de nous arrêter. Je m'arrête à leur niveau. Ce sont deux jeunes argentins de Mendoza qui sont tombés en panne d'essence (il faut dire qu'a cet endroit il n’y a une pompe que tous les 100 Km). Un des jeunes prend un bidon et monte dans ma voiture, l’autre préfère rester près de sa voiture. Je les préviens qu'il y a deux ovnis derrière nous (dialogue un peu surréaliste à ce moment là) et que je conseille au deuxième argentin de ne pas rester là seul, mais de monter avec nous. D'ailleurs les deux argentins me confirment bien qu'ils voient aussi les deux points lumineux au dessus de la route, mais le deuxième préfère tout de même rester pour garder sa voiture. Nous sommes restés arrêtés à peu près 3 minutes pas plus, les deux points se sont (bien sur) arrêtés aussi restant toujours à cette distance de 300 m et à une hauteur de 10 m derrière nous. Nous voilà maintenant à 4 dans la voiture. Mes amies derrière et l’argentin avec son bidon entre les jambes à mes cotés devant. Il reste à ce moment là encore 50 Km à parcourir pour terminer la route et arriver à Lujan (où se trouve la première pompe). Pendant ces derniers 50 Km, un seul point nous a suivi. J’ai roulé tout au long de cette seconde partie de la route à 80/90 Km/h. La dernière boule lumineuse s’est éteinte juste à l’arrivée du village de Lujan. Il est 20h30, nous remontons dans la voiture et prenons la "grande route" pour redescendre plein sud vers San Luis (par la 146, voir la carte), dans la voiture nous commentons chacun ce que nous avons vu et essayons de comprendre comme nous pouvons. C'est au niveau de l'intersection de la route allant au village de Villa General Roca (regarder carte, entre les deux drapeaux bleus) donc après 50 Km de route plein sud depuis Lujan, que Zulma attire notre regard vers la droite juste à notre hauteur. En effet à 150 où 200 m grand maximum, une tache de lumière se déplace au niveau du sol, à la même vitesse que nous, mais cette fois ce n est pas la boule en elle même que nous apercevons, mais le reflet sur le sol et sur les broussailles qui l entourent (comme si vous vous promeniez avec une lampe torche dirigé vers le sol, vous voyez uniquement le sol éclairé). C’est toute une surface de 20 à 30 m de diamètre qui est totalement éclairée comme en plein jour se situant à notre droite et se déplaçant avec nous en parallèle. La surface lumineuse se déplaçait à la même vitesse que nous toujours sur la droite. (70 à 90 Km/h), nous ne savons pas si elle était déjà à nos cotés dès la sortie de Lujan, car nous n'y avions pas fait attention. Mais de l’embranchement de la route de Villa General Roca, jusqu'aux abords de la ville de San Luis (15 Km avant d’atteindre San Luis), elle nous a suivi. Il y a sur cette route, surtout avant d’arriver à San Luis, de nombreuses maisons rurales sur les deux cotes de la route. A chaque fois la tache lumineuse s'est écartée de la route pour passer derrière la maison. Elle nous suivait en parallèle à une distance comprise au minimum entre 100m et 400m suivant les obstacles qu’elle rencontrait sur le terrain (bosses, arbres, fermes, rios, etc.). Elle nous a suivi sur une distance de 60 Km (3/4 d'heure). Plusieurs fois j’ai changé de vitesse pour connaître sa réaction. Passant de 100 Km/h à 40Km/h, à chaque fois avec un décalage de 2 à 3 secondes, la tache lumineuse a freiné ou accéléré pour se repositionner à notre hauteur.
Nous nous sommes alors arrêtés à la station service le long de la route à l’entrée du village (toute petite station de campagne) une bonne demi heure (pour nous remettre un peu), j ai parlé avec le pompiste pour savoir si il avait déjà vu « quelque chose » dans la zone, mais il n'avait rien vu, le mendozino a rempli son bidon d'essence, j'ai fait aussi le plein. J'avais conseillé au mendozino de demander au pompiste si il connaissait quelqu'un pour le ramener à sa voiture (tout de même 100 Km à parcourir de nouveau sur cette même route, 50 aller et 50 retour). Je sentais tout de même le mendozino un peu inquiet pour son copain, il a parlé avec le pompiste (et de loin, lorsqu’il parlait au pompiste, je voyais bien qu'ils n'arrêtaient pas de nous regarder), et à ma grande surprise, le mendozino est reparti avec le pompiste et un de ces amis, bref ils sont repartis à 3 dans une Fiat 147....... Ça ma réconforté de savoir que nous n'étions pas les seuls à baliser ce soir là !
Pendant ce deuxième voyage, nous avons vu jusqu'à 5 boules lumineuses ensembles, une forme d’un objet (uniquement par Zulma), et nous avons été suivi entre 19h00 et 22h00 sur les deux routes sur un longueur totale de 200 km. Ne comptez par sur moi pour vous apporter une explication à ce phénomène, pour l’instant j'ai plus de questions que de réponses, la seule chose dont je sois sûr, c'est qu'il y a vraiment quelque chose de bizarre à Lujan. J’étais parti là bas une deuxième fois pour me rassurer de mon premier voyage, je suis revenu à Buenos Aires encore avec plus de questions et avec encore plus cette impression que ces boules voulaient me suivre. Ce n’est donc pas cette seconde expérience qui m’aura rassuré.