La situation se détériore à nouveau.


En début de réunion un sourire de circonstance
En début de réunion un sourire forcé affiché de circonstance  

Situation vendredi 28 mars 2008, 23h00 (03h00 h.Fra) 

 

Alors que l’on pensait que tout pouvait aboutir de manière pacifique et sans que personne ne perde la face pour gérer une fin de crise, la situation à nouveau devient tendue.

 

Voici chronologiquement les faits de l’après midi et de la soirée :

 

A 16h30 les quatre syndicats agricoles, Fernando Gioino représentant le Coninagro,  Eduardo Buzzi de la FAA,  Luciano Miguens de la Sociedad Rural et Mario Llambías de la CRA, se sont réunis avec les représentants du gouvernement pour essayer d’arriver à un accord. Etaient présents à la réunion en tant que représentants du gouvernement : Javier de Urquiza, secrétaire de l’agriculture,  le ministre de l’économie Lousteau et le chef du cabinet Alberto Fernandez. Dans un premier temps Cristina Kirchner a assisté à une reunion préalable puis a quitté la Casa Rosada pour rejoindre la residence d'Olivos. Pourtant après 5 heures de réunion, aucun accord n’a été trouvé. Les 4 syndicats agricoles qui avaient montré en début d’après midi un différent dans la manière de mener les négociations se sont de nouveau entendu pour décider à 22h00 de demander à nouveau à tous les « ruralistas » toujours présents à travers le pays ne rebloquer toutes les routes !

 

En effet à partir de 17h, les syndicats pour faciliter les négociations et pour prouver leur bonne volonté dans l’aboutissement pacifique du conflit avaient demandé à tous les « ruralistas » de débloquer les routes et de laisser passer tous les camions y compris les camions transportant des produits alimentaires.

La réunion devait durer 3 heures, mais à 20h, aucun signe de mise en avant d’un plan pouvant satisfaire les agriculteurs n’a été présenté aux syndicalistes ruraux. Certains syndicalistes ont même déclaré que le secrétaire de l’agriculture s’était présenté devant eux, les mains vides…sans aucune nouvelle proposition.

 

A 21h30, la réunion fait une pose, mais après 40 mn, les représentants du gouvernement annoncent aux syndicats ruraux que les négociations sont terminées et que Alberto Fernandez prendrait la parole dans quelques instants devant la presse.

 

A partir de 22h, de nouveau l’ordre est donné de la part des syndicats agricoles à tous les ruralistes étant restés toute l’après midi proche des routes dégagées de les rebloquer. Les camions ont donc obtenu un sursis de 5 heures de libre passage et de nouveau tous les points sont coupés.

 

Il est 23h00 à Buenos Aires, (03h du mat à Paris), tout le monde est scotché devant son téléviseur pour attendre la déclaration du chef du cabinet Alberto Fernandez….

 

On attend...la suite.

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