Insécurité dans les quartiers de Caballito, Flores, Barracas et de Balvanera à Buenos Aires
12 mars 2008Mise à jour : 24 avril 2012 - 12 mars 2008.
Quatrième et dernier volet consacré à la délinquance et à l’insécurité à Buenos Aires en 2008. Tous les quartiers sont touchés et non seulement les quartiers centraux. Quatre exemples dans quatre quartiers de Buenos Aires : Caballito, Flores, Barracas et Balvanera. |
Caballito et Flores
L’effervescent centre où se regroupent bon nombre de commerces aux angles de Rivadavia et d’Acoyte dans le quartier de Caballito. Entre 17h et 20h. Fin 2007, les habitants de la zone de Parque Rivadavia ont fait plusieurs manifestation et pétitions pour réclamer plus de sécurité devant l’augmentation des cambriolages d’appartements. Ils ont aussi dénoncé plusieurs faits de vols à la tire dans la zone chaude de Rivadavia et José María Moreno et d’attaques de supermarchés chinois. Mabel, qui habite à l’angle des rues Ramón Falcón et Puán, a été attaquée à la porte de sa maison avec une arme à la main, alors qu’il faisait encore jour en fin d’après midi. Dans ce quartier il y a beaucoup de mouvement la journée, puis la nuit venue, les petites rues autour de Yerbal et Ramón Falcón deviennent obscures et cette zone est devenue un des endroits préférés des voleurs de voiture. |
Avenida Corrientes, début de soirée. A 18h30, Linda Sassoon sortait d’un théâtre dans lequel elle était allée avec ses deux enfants voir un spectacle pour eux. Dans le tumulte et la foule, pendant qu’elle attendait le taxi, on lui a volé son porte feuille. Elle n’a remarqué le vol que lorsque arrivée devant chez elle, elle chercha à payer le chauffeur. » « Quand je sors d’un théâtre, maintenant je prend la précaution d’appeler un radio taxi. Une fois J’ai pris “al tuntún” (au vol) un taxi qui passait sur Corrientes et Paraná. Au premier feu rouge, 2 types sont montés dans le taxi et m’ont tout volé. (Dans ces cas en général, les voleurs sont de mèche avec les chauffeurs de taxi) », raconte Néstor, un habitué des spectacles de Corrientes. |
Barracas au sud « Ils montent le long des arbres puis passent de toit en toit. Au début quand j’avais emménagé je ne faisais pas attention et je laissais même la porte du patio ouverte. Une nuit ils sont entrés et mon piqué de l’argent et un manteau. Maintenant je prend mes précautions", dit María. Mais ce n’est pas la seule chose qui se passe sur Luzuriaga et Osvaldo Cruz. Gastón de Izurco a une boutique de vente d’aliments pour chien sur Iriarte et Perdriel. "Si j’ai des vols ? Les voleurs entrent plus souvent que moi dans ma maison” ironise t’il, "en fait les gens sont terrorisés, on sort dans la rue et on fait des manifs, ils t’envoient quelques policiers pendant un certain temps et ensuite ils les enlève alors ça redevient comme avant ! » |
Déjà traités dans le même dossier : Introduction à la délinquance à Buenos Aires en 2008. L'insécurité dans les quartiers du centre de Buenos Aires.
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- Pluies et inondations sur Buenos Aires. - Les tours de la ville de Rosario (Santa Fe). - Le gouvernement de Cristina Kirchner. |