L’insécurité dans le centre de Buenos Aires (2ème article)
12 mars 2008Mise à jour : 24 avril 2012 / 11 mars 2008.
Photo : Rien de mieux qu'un spectacle pour détourner l'attention |
De midi à 17h. Tout angle de rue de Florida devient dangereux, au passage piéton de Viamonte à coté des entrées du shopping Galerías Pacífico, « pican en punta los arrebatos » (les pickpockets piquent). Il y a les «motochorros” (contraction de moto et de chorros = les motofilous) qui travaillent avec encore plus de vigueur les samedis et dimanches quand les rues du micro centre sont presque vides. Mais en général les “arrebatadores” sont à pied et vont à l’essentiel, c’est à dire : Sac à main, chaînes, bijoux et montres. |
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Javier Giardino, coursier et âgé de 35 ans, a un triste record personnel : "J’ai déjà perdu 50.000 pesos. Ils m’ont déjà volé 3 motos, la dernière était une Honda. Il devait ce tour là apporter un pli judiciaire dans les bureaux d’une entreprise. « je laisse la moto à la porte, monte l’escalier jusqu’au premier étage pour ne pas attendre l’ascenseur, j’ai laissé l’enveloppe et je suis redescendu, je n’ai pas mis plus de 5 mn. Quand je suis revenu, la moto n’y était plus ». La cuadra la plus « volée » dans la rubrique Moto, est certainement la Calle Viamonte à la hauteur du 1500 (dans le quartier de Tribunales), juste en face du Consejo Profesional de Ciencias Económicas. |
Déjà traité : Introduction à la délinquance à Buenos Aires en 2008. Un peu de patience, la suite de l’article est en préparation. L’insécurité à Belgrano. L’insécurité à Caballito, Flores, Barracas et Balvanera.
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D'autres articles du Petit Hergé : - La balançoire de Firmat (1ère partie) .
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