Mise à jour : 17 février 2016. (1ère édition). Catégorie : Buenos Aires.

Quartier de Montserrat à Buenos Aires :

 

Petit tour d’horizon du quartier de Montserrat. Il s’agit du plus vieux quartier de la capitale, dans celui même ou a été planté le pieu de fondation de la ville le 11 juin 1580 sur l’actuelle Plaza de Mayo.

Je vous recommande de lire en priorité le premier article sur le quartier :

Le quartier de Montserrat. Histoire et généralités.

Ce second article est consacré à la visite même du quartier.

Ce quartier est ce que les guides européens nomment grossièrement le « Centro » sans véritablement le limiter. Le « Centro » englobe aussi le quartier de San Nicolas, voire celui de Retiro. Pire, d’autres guides englobent Montserrat directement dans le quartier de San Telmo. Hérésie totale pour les puristes !

Sachez en fait que Montserrat est tout ce qui se trouve au sud de la calle Rivadavia (donc englobant 3 des 4 cotés de la Plaza de Mayo) se limitant à la calle Chile au sud, à Puerto Madero à l’est et à l’avenida Entre Rios à l’ouest. Le quartier est donc éventré en son milieu par la avenida 9 de Julio qui le coupe en deux parties égales.

Petit plan du quartier ci-dessous, pour positionner les sites d’intérêt les plus remarquables.  

Bonne lecture et bonne préparation de visite !

 

Plan : Vous retrouvez sur ce plan, les différents bâtiments et points intérêts du quartier de Montserrat qui sont énumérés ci-dessous. Pour le moment (février 2016) : 23 éléments.

Comptez suivant votre curiosité, entre une et deux journées pour visiter le quartier.

Cliquez sur le plan pour agrandir. 

1 - La Plaza de Mayo :

 

Toute visite de Buenos Aires commence toujours par la Plaza de Mayo !

La place est dans le quartier de Montserrat tout comme 3 de ces 4 cotés. Seul le coté nord (celui de la Cathédrale) est dans le quartier de San Nicolas. C’est le centre civique de Buenos Aires. Cette place jusqu’en 1883 était divisée en deux par un bâtiment qui abritait un marché : La Nueva Recova. Coté ouest, la place se nommait Plaza Mayor puis Plaza de La Victoria, sur laquelle se donnaient toutes les festivités, corridas, réunions lors de la période coloniale. A l’est, l’autre place était la Plaza de Armas donnant aussi sur le fort de la ville et servait aux manœuvres des troupes et aussi où stationnaient les carrioles et les bœufs des commerçants venant au marché de la Nueva Recova. Aujourd’hui  la Plaza de Mayo est le théâtre de toutes les manifestations que la ville peut connaitre presque quotidiennement. On se souvient de la marche chaque jeudi des « Folles de Mai » entre 1977 et 2007, on se souvient aussi de la répression des manifestation en décembre 2001 qui se solda par la mort de 5 personnes le 20 décembre et la démission presque immédiate du président De la Rua. Aujourd’hui même si la Plaza de Mayo est envahie par les touristes et les employés des bureaux proches, c’est aussi des camps presque permanents de manifestants installés depuis des années sur les pelouses, comme celui des anciens soldats de la guerre de Malouines qui occupent depuis février 2008 un espace coté sud de la place. Un article complet a été ecrit sur la Plaza de Mayo.

2 - La Casa Rosada :

 

Le Palais du pouvoir exécutif de la Nation, en un mot l’équivalent du Palais de l’Elysée pour la France. Si le président n’y a pas élu domicile (il préfère se loger dans la résidence présidentielle d’Olivos) il y a tout de même son bureau et y reçoit les délégations comme les personnalités argentines ou étrangères.  On peut visiter la Casa Rosada les samedis et les dimanches, l’entrée est libre et s’effectue par la façade donnant sur la Plaza de Mayo. Un article complet a déjà été écrit sur la Casa Rosada.

3 - Le Musée du Bicentenaire :

 

Placé juste à l’arrière de la Casa Rosada, c’est un dernier musée ouvert en ville (en 2011) qui retrace les différentes époques politiques et les présidents de la Nation depuis l’indépendance du pays. Le Musée est en sous sol et dans les fondations de l’ancien fort de Buenos Aires. Ouvert tous les jours et en plus entrée libre.  Un article a déjà été écrit sur le Musée du Bicentenaire.

4 - Le Cabildo :

 

Ou du moins ce qu’il en reste, puisque la droite du bâtiment a été démoli par le percement de l’Avenida de Mayo en 1889 et la partie gauche pour le percement de la Diagonal Sur en août 1931. Le Cabildo était à l’époque coloniale espagnole, le siège de l’administration civile de la ville. Une sorte de « mairie » qui s’occupait du bon fonctionnement de la ville, mais servait aussi de Palais de Justice et de prison. Aujourd’hui, le Cabildo restauré entre 1939 et 1940 abrite un musée qui retrace les grandes époques du bâtiment. Un article complet a été déjà écrit sur le Cabildo.

5 - Le Palacio Municipal :

 

En 1891, le maire de la ville Francisco Bollini demande à l'architecte Juan A. Buschiazzo un projet de mairie. A l'origine le projet devait se monter sur l'actuel emplacement du Cabildo (encore une chance qu’ils aient changé d'avis). Finalement on profite de la percée de la nouvelle Avenue de Mayo et en 1902, la mairie est inaugurée. La façade est un mélange de style français (toit mansardé) et de style italien. L’intérieur est purement français et la majorité des matériaux viennent d'Europe. Jusqu’en 2015, ce fut le siège du pouvoir exécutif de la ville. Depuis mars 2015, un nouveau bâtiment a été inauguré dans le quartier de Parque Patricios. Adresse : Avenida de Mayo 525.

6 - Antigua Sede del Congreso Nacional (Ancienne Assemblée Nationale) :

 

C'est en 1864 que le vice-président de la république inaugure le parlement de Plaza de Mayo, mais on décide en 1895 de faire édifier un nouveau parlement sur l'actuelle Plaza de Congreso, en 1906 le nouveau bâtiment est terminé et l'ancien de la Plaza de Mayo est abandonné. Or sur la Plaza de Mayo les immeubles n'ont pas une espérance de vie très longue, en effet l'endroit stratégique fait que rapidement un bâtiment désaffecté ne le reste pas longtemps. Et c'est au début des années 1940 que le vieux parlement est malheureusement démoli pour laisser la place en 1942 au Banco Hipotecario de la Nacion qui deviendra par la suite une dépendance de la AFIP (fisc) . Aujourd'hui une petite partie est tout de même préservée, et a été restaurée en 1948 pour faire partie de l'"Academia Nacional de Historia". C'est aujourd'hui le "Museo del Antiguo Recinto del Congreso nacional". Adresse : Balcarce 139.

7 - La Avenida de Mayo :

 

« La » grande avenue de Buenos Aires, non par sa taille (dépassée par la 9 de Julio) mais par son histoire et par la beauté de ses bâtiment tous construits entre 1890 et 1930. Les Champs Elysées de Buenos Aires au début du XXéme siècle, où il fallait se montrer aux terrasses des cafés, avoir une boutique, ou installer son hôtel ! Avoir son adresse sur Avenida de Mayo était un signe de réussite incontestable jusque dans les années 1930. Les voyageurs descendaient dans ses palaces, on y faisait du lèche vitrine pour connaitre les derniers articles provenant d’Europe, les sièges des grandes entreprises y avaient leurs bureaux tout comme les grands quotidiens. A partir des années 1930, la nouvelle Avenida Diagonal Norte ravit la place et les entreprises et hôtels commencent à y déménager. L’avenida de Mayo perd de son brillant d’année en année pour connaitre ses heures les plus sombres dans les années 1990, bâtiments abandonnées, squats, hôtels vieillissants aux façades noircies, boutiques au luxe d’antan remplacées par des échoppes de produits de seconde qualité, trottoirs défoncés, insécurité, etc…

La ville de Buenos Aires mets alors en place une série de mesures et de travaux de récupération de premier ordre à partir de 1997 pour classer l’avenue en arrêtant de démolir ses anciens immeubles, préservant ses façades et obligeant les propriétaires à les nettoyer, puis en 2007 à récupérer l’espace public, trottoirs, arbres, mobiliers urbains, … Aujourd’hui en 2016, les efforts se font sentir, et l’avenida connait une « revitalisation ». Un article complet a déjà été écrit sur la Avenida de Mayo.

8 - Palacio de la Legislatura de la Ciudad : 

 

C'est aujourd'hui l'édifice qui abrite le siège de l assemblée de la ville. L'Argentine étant une république fédérale, chaque province a son assemblée, la ville de Buenos Aires est à elle seule une province (Ciudad autónoma de Buenos Aires) est a donc son propre hémicycle avec ses représentants.

A partir des années 1920, la Diagonal Sud commence à être percée, et on décide d'y installer le Consejo Deliberante, en 1921 est ouvert un concours que gagne l'architecte Hector Ayerza qui utilise une architecture française du XVIIIème siècle. L'édifice est inauguré dix ans plus tard en 1931 après cinq ans de chantier, alors que toute la ville se couvre d'immeubles art déco ou fonctionnalistes, on voit s'élever sur la "Diagonal Sur" un immeuble d'un autre temps aux formes académiques. Au dessus de l'ensemble, une tour de 95 m de haut avec une horloge et un carillon qui interprète des thèmes musicaux différents.  A voir : L'hémicycle "El recinto de sesiones", les meubles et boiseries en noyer d'Italie, les marbres de Grèce et les faux plafonds en caisson.

Adresse : Peru 130.

9 - La Iglesia San Ignacio :

 

L’église la plus ancienne (1675) de Buenos Aires et construite par les jésuites. Un retour dans le passé au temps ou Buenos Aires ne comptait que quelques milliers d’habitants. Restaurée en 10 ans, l’église est rouverte en 2011 et somptueuse. Entre 2012 et 2016, c’est son intérieur qui est restauré. Elle fait partie de l’ensemble de la « Manzana de las Luces ». A voir absolument sur Bolivar 225. Un article a déjà été écrit sur La Iglesia San Ignacio.

10 - Colegio Nacional Buenos Aires :

 

Voila encore un édifice de l'architecte français Maillart (déjà auteur du Palais de Justice et de la Poste Centrale), encore un exemple du style académique français et "beaux arts". Le plan central a une forme de E avec trois corps de bâtiments qui enferment deux patios. Le projet date de 1908, et son inauguration a lieu en 1918. Adresse : Bolivar 233.

11 - Iglesia San Francisco de Asis :

 

C’est la basilique appartenant a l’ordre des Franciscain a Buenos Aires. La construction débute en 1731 sus les ordres de l’architecte jésuite Blanqui et se termine en 1754. Mais des premières fissures apparaissent et en 1770 on doit fermer l’église par sécurité. La façade et ses deux tours finissent par s’écrouler en 1807. C’est l’architecte Tomás Toribio qui est chargé de redessiner une façade avec ses deux tours dans un style bien plus italianisant que le projet d’origine. Finalement c’est à nouveau entre 1907 et 1911 que la façade fut a nouveau une dernière fois remodelée par l’architecte allemand Ernesto Sackmann. Depuis 2005, l’Eglise est en perpétuelle rénovation. Ce qui explique les échafaudages extérieurs. Adresse : Alsina 380.

12 - Le Gran Café Tortoni :

 

Oui, je sais, il est dans tous les guides touristiques, mais il faut quand même le voir. Vieux café de 1858 (celui là n’existe plus, on y entrait par la calle Rivadavia), il s’est agrandit et en 1898, le Gran Cafe Tortoni ouvre ses portes dans une ambiance parisienne, c’est de suite le succès !  Toujours dans son jus d’époque, allez-y pour un petit déjeuner ou y prendre un verre. Incontournable, comme on dit ! Un article a déjà été écrit sur le Gran Café Tortoni

13 - Le Palacio Barolo :

 

Le plus haut des gratte-ciels de Buenos Aires lors de son inauguration en 1923. Situé sur l’avenida de Mayo 1370. Il peut se visiter. Le propriétaire Luis Barolo achète le terrain en 1919 et demande à son architecte italien Mario Palanti de lui construire un « temple » à la gloire de la Divine Comédie de Dante. Le résultat est surprenant, haut de 100 m dans un style Gothique Romantique, bourré de symboles ésotériques, c’est encore aujourd’hui un immeuble de bureaux comme à l’origine. Surtout n’hésitez pas à entrer dans le hall et à demander à visiter le phare qui surmonte l’ensemble. Un article a déjà été écrit sur le Palacio Barolo.

14 - Le bâtiment de La Prensa :

 

Situé sur le premier bloc partant de l'Avenida de Mayo (au 575), La Prensa fut a partir de 1869 un des premiers quotidien de Buenos Aires, son directeur décide de construire son nouveau siège sur l’Avenida de Mayo entre 1894 et 1897. Aujourd’hui on peut visiter le bâtiment qui appartient à la Ville de Buenos Aires pour y placer ses services culturels. Un article a déjà été écrit sur le bâtiment de La Prensa

15 - La Plaza Lorea :

 

Ne la cherchez plus aujourd’hui, ou du moins dans la même forme originelle, puisqu’elle fut englobée par la Plaza Congreso en 1909. En tout cas, vous pouvez toujours vous y rendre, elle se situe dans la partie la plus à l’est de la Plaza Congreso, dans l’axe de l’Avenida de Mayo juste au niveau de la statue du penseur de Rodin, en face du théâtre Liceo. Un retour dans le passé pour comprendre à la fois l’importance des petites places de Buenos Aires, de ses marchés et du début de l’approvisionnement en eau de la ville. Un article complet a déjà été écrit sur la Plaza Lorea

16 - Le Club Espagnol de Buenos Aires :

 

Comme son nom l’indique, il s’agit d’un club ouvert en 1911 sur la calle del Buen Orden (aujourd’hui Bernardo de Irigoyen 172). Le bâtiment est à classer dans le sytle «  Neo Espagnol Arabisant » avec une pointe d’art nouveau, style très en vogue en Espagne au début du XXème siècle. La façade est somptueuse. Si vous n’avez pas le droit de monter aux étages, vous pouvez vous contenter du Rez-de-chaussée où le restaurant est ouvert au public. En plus, on y mange bien ! Un article complet est déjà écrit sur le Club Espagnol.

17 - La Librairie de Avila :

 

Anciennement la Libreria del Colegio, une des librairies les plus anciennes de Buenos Aires. Démolie et reconstruite en 1926. Il est certain que nous sommes donc loin d’une librairie de l’époque coloniale, mais la librairie n’a pas pratiquement pas évolué depuis 1926 (et c’est tant mieux !). Au rez-de-chaussée les livres neufs, en sous sol, plutôt ambiance bouquiniste et vieux livres d’autres époques. Ce ne sont pas des libraires qui vous y accueillent mais des profs d’histoire ! Intarissables ! Allez-vous y perdre ! Juste en face de l’Eglise San Ignacio. Un article complet déjà écrit sur la Librairie Avila.

18 - La promenade de la bande dessinée « El Paseo de la Historieta » :

 

Sous l’impulsion du gouvernement de la ville de Buenos Aires, on installe grandeur nature des personnages les plus connus de la bande dessinée argentine. La première statue fut celle de Mafalda installée sur un banc juste à l’angle de la calle Chile et Defensa presqu’au niveau de l’immeuble ou son dessinateur Quino demeura pendant de nombreuses années. Cette première statue fut placée en 2009 et ce fut de suite le succès puisque tout argentin (porteño ou provincial) venait se faire photographier en sa compagnie. La ville eut donc ensuite l’idée de continuer avec d’autres personnages pour accompagner les visiteurs à travers le bas de Montserrat et de Puerto Madero jusqu’á l’ancienne Confiteria Munich ou se trouve aujourd’hui le musée de l’humour. En cette année 2014, déjà 10 personnages sont installés en plus de Mafalda, Larguirucho (angle Balcarce et Mexico), Matias (Balcarce 500), Loco Chavez (Angle Balcarce et Venezuela),Clemente (Balcarce 400), Chicas Divito (Angle Balcarce et Avenida Belgrano), Don Fulgencio (Angle Paseo Colon et Avenida Belgrano), Patoruzo (Aussi angle Paseo Colon et Avenida Belgrano), Gaturro (Plaza Agustin P.Justo). La ville va installer encore d’autres personnages.

19 - La Puerto Rico :

 

Un des bars notables de la ville de Buenos Aires. Depuis les années 1930 il n’a pratiquement pas bougé. Un peu délabré à l’intérieur, ce qui lui donne encore plus un aspect authentique, c’est essentiellement le rendez vous en semaine des employés de bureau du quartier. A deux pas de la Plaza de Mayo il n’est pourtant pas très connu des touristes (peut être parce que pas encore répertorié par les guides européens). C’était aussi le bar préféré du futur pape Francisco, à trois blocs de la Cathédrale. Allez y prendre un verre, mais n’y allez pas déjeuner ou diner.  Un article a déjà été écrit sur ce bar. Allez lire : La Puerto Rico. Adresse : Adolfo Alsina 416.

20 - Aduana de Buenos Aires :

 

Les deux architectes Lanus et Harry développent en ce début du XXème siècle une forte production d’hôtels particuliers et de résidences de luxe. Depuis 1902 ils sont associés après avoir terminé leur formation en Europe. Bien entendu très fortement influencés par l'Ecole de Paris et son académisme, leur architecture s'en ressent. Ils sont contactés en 1908 pour le projet de la future douane près de Puerto Madero sur le Paseo Colon.

Leur projet présente un bâtiment ouvert avec un énorme hall central représentant une porte entourée de colonnes. Cote Paseo Colon, il y a des allégories de têtes de bétails et de la production agricole argentine. Du coté de Puerto Madero, la décoration de la façade s’anime d'allégories de représentations de fleuves et de mers. Le hall est donc devenu la "Porte" obligée des produits venant du campo et partant voguer sur les mers.

A l'intérieur du bâtiment il y a deux patios couverts qui illuminent trois niveaux et un sous-sol, l'escalier en marbre de carrare est à voir tout comme sa décoration. Le projet a été inauguré en 1910.

Adresse : Azopardo 350.

 

21 - Mercado del Congreso :

 

Ancien marché couvert de cette longue liste de marchés que l’on trouvait dans tous les quartiers de la capitale. Aujourd’hui transformé en supermarché chinois, c’est ce qui l’a sauvé de la démolition ! On peut continuer à y entrer ! Pour lire un peu plus sur ce marché : Mercado del Congreso. Adresse : Moreno 1749.

22 - Ancienne Bibliothèque de Buenos Aires :

 

La Bibliothèque nationale y a élu domicile en 1901, dans un bâtiment flambant neuf dans le plus pur style académique français.  A sa direction depuis 1885, un Français, Paul Groussac. Il restera directeur jusqu’à sa mort en 1929. D’autres directeurs aussi prestigieux lui succéderont comme Jorge Luis Borges. En 1992, les livres déménagent de nouveau pour aller s’installer dans le quartier de Recoleta dans un bâtiment d’un autre style ! Aujourd’hui en rénovation, le bâtiment, qui appartient toujours à l’organisme de la Bibliothèque Nationale, va bientôt héberger le musée Borges. Pour en connaitre un peu plus sur cette bibliothèque, allez lire : Ancienne Bibliothèque Nationale. Adresse : Mexico 564. 

23 - Le bar des 36 billares :

 

Encore un des bars et restaurant mythique de l’Avenida de Mayo. Datant de 1914, la salle avait perdu ses dorures et somnolait entre poussières et  abandon, jusqu’a  sa fermeture en 2013. Les associations pour la sauvegarde du patrimoine, eurent peur, mais la ville de Buenos Aires imposa au nouveau propriétaire (la chaine des Pizzeria Continental) des contraintes pour garder a la fois l’architecture, al décoration mais aussi l’ambiance des lieux. En Septembre 2014, les 36 billares ouvrent à nouveau leurs portes en grande pompe, c’est la satisfaction de tous ! Au rez de chaussée, la salle du bar-restaurant, au sous sol, les billards ! Pour en lire plus, un article spécial lui est consacré : Los 36 billares. A visiter ! Adresse : Avenida de Mayo 1258. 

24 - La Farmacia de la Estrella :

Le petit édifice de la Farmacia de la Estrella compte un seul étage. Il date de 1894, et la pharmacie y est depuis cette date. Presque rien n’a changé à l’intérieur ! Tomettes au sol, boiserie, stuc, staff et peinture avec des petits anges au plafond, tout ce qui pouvait donc être a la mode en cette fin du XIXème siècle en Europe donc aussi a Buenos Aires.

A l’étage une des dépendance du musée historique de la ville. Adresse : Alsina 402.

 

 

Les conseils du Petit Hergé :

 

Quand on visite un quartier, il est impossible de tout voir, soit par temps, soit parce que tous les sujets ne nous intéressent pas forcément. Donc ciblez en fonction de vos humeurs.

Le quartier de Montserrat avec celui de San Nicolas et de Balvanera, et dans une moindre mesure ceux de Recoleta et de Retiro sont les quartiers qui regorgent le plus d’intérêt architectural. La liste ci-dessus va donc s’allonger au fil des mois.

Ne soyez donc pas frustré si vous n’avez pas le temps de tout voir !

Pour ceux qui s’intéressent à l’architecture, mais aussi à la vie quotidienne avec les boutiques, les bars, les restaurants historique, tout ce qui passent dans les bâtiments mais aussi dans les rues, donnez vous au moins 1 journée entière pour ce quartier (2 pour les plus passionnés d’entre vous).

Si vous avez des questions sur le quartier, vous m’écrivez sur petitherge@hotmail.com, si vous voulez faire profiter les autres lecteurs, vous faites un commentaire sous l’article !

Si vous voulez m’accompagner lors d’une visite du quartier, c’est possible aussi !

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