Mise à jour : 04 juin 2017. Catégorie #Buenos Aires
Plan : Plan du quartier de San Cristobal avec tous les points d'intérêts situés |
Ouvert depuis 1948 à l’emplacement d’une ancienne chapellerie. En 1948, la chapellerie Della Corte fit place à une épicerie-dépôt de boissons détenue par la famille Manuel Ramos, et qui prit le nom de Miramar. Selon l’un des serveurs du restaurant, ce nom viendrait de la station balnéaire argentine du même nom qui était très en vogue dans les années 1950… Depuis cette époque, le Miramar semble ne pas avoir connu beaucoup de bouleversements, le décor ayant été impeccablement conservé et pour cause le propriétaire actuel, Fernando Ramos, est un descendant direct du fondateur du restaurant. De plus, la municipalité de Buenos Aires considérant le lieu comme faisant partie intégrante du patrimoine de la ville, a demandé récemment à ce que le Miramar ne subisse pas de modifications notables afin que la tradition puisse se perpétrer encore et encore. Un article a déjà été écrit sur ce bar : Bar Miramar. Adresse : San Juan, Av. 1999 / Sarandí 1190, |
Créé en 1915 dans le quartier, le bar prend le nom de « El Almacen La Armonia ». Il s’agit alors de ce qu’on appelle en Argentine une « Despensa y despacho de bebida » accompagné d’un petit secteur où quelques tables sont dressées pour servir quelques boissons à la clientèle. La facturation se fait bien plus sur les ventes de boites de conserves, de bouteilles et de quelques articles de bazar que sur les boissons à consommer sur place. En janvier 1919, lors de la « semaine tragique » le bar essuya tout comme le quartier les manifestations, les barricades et les charges de la police contre les ouvriers des ateliers Vasena situés à quelques cuadras de là. En 1920 un des frères Cao provenant tout juste des Asturies y trouve un emploi comme garçon et saura se rendre indispensable pendant plus de 40 ans, jusqu'à ce qu’il puisse acheter le fond de commerce avec l’aide de ses frères en 1958. Le bar est toujours debout, ayant subi quelques modifications en 2005, il garde tout de même l’esprit des lieux. Il vient juste de fêter son centenaire en 2015 ! Un article a déjà été écrit sur ce bar : Bar de Cao. Adresse : Avenida Independencia 2400 |
C’est une des plus classiques de la capitale, ouvert en 1909 par un italien Francesco Saverio Manzo à une cuadra de là sur avenida San Juan au 2700. C’était le glacier préféré de Carlos Gardel. Le glacier existe toujours aujourd’hui mais a déménagé en 1966 à 100 m de son ancien emplacement sur avenida San Juan 2816. C’est donc un passage obligé dans le quartier. |
La paroisse de San Cristobal existe depuis 1869, mais il n’y avait pas encore d’église et les messes avaient lieu dans une maison puis dans une petite chapelle « La capilla de Ntra. Sra. del Carmen” à l’angle des rues San Juan et Matheu à partir du 1er octobre 1870. Peu de temps avant en 1861, l’archevêque Escalada reçu du Colonel Don Juan A. Carretón le terrain ou se dresse l’église actuelle. La première pierre fut placée en 1871 et il faut attendre 1884 pour que le temple soit béni. L’ensemble est de style néo gothique. Adresse : Avenida Jujuy 1241. |
Oui vous avez bien lu, le centre islamique de Buenos Aires dans un bâtiment à l’architecture académique française mêlant une touche art nouveau (donc floréal et contrevenant donc en rien au principe de l’Islam). Installé donc aussi historiquement dans l’ancien quartier « turc » de Buenos Aires. Tout semble donc logique pour avoir ce centre à San Cristobal. Le centre islamique a été fondé en 1931, et est le seul centre à avoir autorité pour avoir la représentativité de la communauté musulmane du pays auprès des autorités argentines. Il est aussi le seul centre à émettre les autorisations halal. Le 15 novembre 1931, un groupe de fidèles musulmans décide de fonder une institution pour organiser la communauté en Argentine. Sa première dénomination fut « Asociación Pan Islamismo”, vers 1940 elle change de nom pour prendre celle de “Asociación Islámica de Previsión Social” jusqu’en 1957 ou elle prend le nom actuel “Centro Islámico de la República Argentina” A voir : Site web officiel. Adresse : Avenida San Juan 3053. |
Très peu d’infos sur ce bar (surement le plus ancien du quartier). Il date de 1907 ou de 1908 d’après certains (le Bar de Cao date lui de 1915). Donc certainement le plus ancien de tout le quartier. Il ne faut pas confondre avec un autre bar « Bar Carlitos » situé sur Diagonal Sur dans le quartier de Montserrat dans le microcentro, et un autre « Lo de Carlitos » sur calle Chile à San Telmo. On sait donc qu’en 1907 ou 1908, Manuel Garcia ouvre ce bar comme « Almacen y despacho de bebidas », il passe de mains en mains dans la famille avant d’être à nouveau vendu en 1958 aux trois frères Raúl, Ismael et Eloy Nievas. C’est à cette époque qu’il prend le nom de Bar Carlitos (en mémoire bien sur de Carlos Gardel). Son actuel propriétaire est Carlos Nievas. En 2008, ils ont fêté le centenaire des lieux, mais pour des raisons économiques, le bar dut fermer en 2010. Aujourd’hui il n’ouvre que sporadiquement ! Adresse : Carlos Calvo 2607.
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Continuons dans l’Islam, la plus ancienne mosquée de Buenos Aires (qui est pourtant assez récente), elle date de 1979. C’est aussi la première mosquée du pays qui réunit les éléments architectoniques caractéristiques de la tradition islamique comme le « mihrab » (la niche indiquant la quiblah (orientation vers La Mecque), et le “minbar” (le pupitre pour le “jutba” (sermon) du “jatib” ou “Khâtib” (le prédicateur). La mosquée compte un minaret. En 1981, le centre islamique intègre « l’Asociación Yabrudense” pour mettre en projet la mosquée. Le chantier démarre au début de l’année 1981 et est inaugurée en septembre 1985. Adresse : Alberdi 1541. |
La place fut créée le 14 juillet 1940 une fois que les ateliers métallurgiques Vasena furent démolis. La place se trouve aux intersections des calles La Rioja et Cochabamba. La place compte 3 statues principales qui sont "un bronze de l’écrivain José Hernandez", réalisé par l’artiste hispano argentin Francisco Reyes, un bassin rond avec une figure d’une sirène et un monument à Carlos Gardel (un de plus !). Il faut se souvenir de la « semaine tragique » en janvier 1919, lorsque les 2500 employés des ateliers Vasena se rebellèrent pour un meilleur salaire pour des réduire les journées de travail de 11h à 8h. La police intervint pour réprimer les grèves qui commençaient à s’étendre à d’autres usines. On a déploré plusieurs centaines de morts. |
12) Temple et le Cimetière Bouddhiste Honpa-Hongwanji :
Autre énorme curiosité pour Buenos Aires, un temple bouddhiste de la communauté japonaise ! En mars de chaque année, une grande cérémonie lors de l’équinoxe d’automne. En 1965, existait déjà un premier temple sur la calle Pasco qui en 1982 déménagea à l’adresse actuelle. Adresse : Sarandi 951. |
13) Temple de la communauté Jérusalem :
Il s’agit de la synagogue du quartier. Elle date de 1938. Adresse : Calle 24 novembre, 1434. |
C’est l’hôpital de Buenos Aires spécialiste en ophtalmologie. Le bâtiment d’un style académique classique date de 1922. Sa façade donne sur la avenida San Juan et s’articule autour d’un petit patio central.
Adresse : Avenida San Juan 2021. |
San Cristobal est un quartier « normal » avec des porteños « normaux » ne vous attendez donc pas a voir du sensationnel, mais simplement à approcher une vie de quartier qui se déroule à son rythme au fil de la journée. Rien n’est « monté » pour le tourisme. Pas d’endroits branchés, pas de bars bobo, du simple, du concret et du réel. Allez y une journée ensoleillée, trouvez vous un petit troquet pour y déjeuner à midi, et trouvez vous un glacier pour l’après midi. N’ayez pas peur d’engager la conversation avec les gens que vous y croiserez vous y apprendrez une foule de choses sur le quartier et aussi sur les habitudes de Buenos Aires. |
Jeff 14/08/2017 12:09
Pascale 12/08/2017 10:00